Le Ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a appelé tous les éleveurs à faire preuve de prudence et à adopter les mesures préventives nécessaires pour protéger leurs troupeaux et la santé de leurs communautés, dans le cadre de l'approche « One Health » qui souligne l'interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale, et du principe de Bien-être Animal (Animal Welfare) qui garantit leur bon traitement et leurs soins. Ceci s'inscrit dans la perspective de veiller à la santé du bétail, compte tenu des conditions climatiques actuelles (température élevée et humidité forte) propices à la prolifération des insectes, notamment les moustiques et les mouches, vecteurs de maladies animales transfrontalières. Les services vétérinaires ont insisté sur la nécessité de se conformer à un ensemble de recommandations, à savoir : Le nettoyage quotidien des lieux d'élevage et de leur environnement pour maintenir un milieu propre et sain pour l'animal, L'assèchement des eaux stagnantes à l'intérieur et autour des étables pour éviter la prolifération des insectes, L'éloignement des excréments et des engrais animaux des étables autant que possible et leur pulvérisation avec des produits insecticides autorisés, La protection des animaux contre les piqûres d'insectes, en particulier pendant les périodes nocturnes, par : Leur hébergement à l'intérieur des étables et la pose de moustiquaires sur les ouvertures de ventilation, La pulvérisation d'insecticides homologués à l'intérieur des étables et sur les animaux (notamment la tête, les oreilles, les membres et l'abdomen), Le bain des petits ruminants dans des bassins dédiés contenant des insecticides autorisés, avec une répétition de l'opération tous les 15 jours ou après chaque pluie, Le recours immédiat à vétérinaire privé en cas d'observation de symptômes inhabituels. Le ministère a souligné que la prévention et les soins quotidiens constituent la pierre angulaire de la protection du cheptel national et garantissent son bien-être et sa santé, ce qui a un impact positif sur la santé humaine et la sécurité des produits d'origine animale, dans un esprit de solidarité et de responsabilité partagée entre l'éleveur, le vétérinaire et l'administration. Par ailleurs, il a invité les éleveurs à contacter les services vétérinaires régionaux ou les directions locales de la production pour obtenir davantage de conseils.