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A l'approche de la saison estivale, la banlieue-sud est déjà invivable
La vie dans la cité : Chiens errants et moustiques
Publié dans Le Temps le 23 - 05 - 2012

A l'approche de la saison estivale, la prolifération des chiens errants et l'invasion des moustiques constituent, chaque année, en cette même période, un problème majeur dans les villes de la banlieue sud (Hammam-Lif, Ezzahra, Radès,…) qui préoccupe les autorités municipales et incommode la vie des habitants.
La lutte contre ces deux problèmes qui nuisent à la santé des citoyens et à l'environnement ne s'effectue qu'en début de l'été dans ces municipalités de la banlieue sud, période où les conséquences néfastes (risques de la rage des chiens, piqûres de moustiques…) se font sentir, alors que cette lutte contre ces dangers devrait être une action permanente qui s'étend sur toute l'année.

Concernant les chiens errants, dont le nombre est de plus en plus croissant, les responsables municipaux ont procédé récemment à des campagnes visant surtout à tuer ces animaux abandonnés au moyen d'armes à feu, plutôt que de les capturer vifs pour les remettre à des maisons d'adoption animale. Quant à la lutte contre les moustiques, aucune mesure n'a jusqu'à présent été prise, et ce serait aberrant d'attendre jusqu'à l'été, sachant que pour empêcher l'invasion de ces bestioles nocives, les services municipaux auraient dû lancer leur campagne de démoustication dès le mois d'avril, en s'attaquant à la source du mal, à savoir les marécages, les étangs et les flaques d'eaux stagnantes, à travers des épandages et des pulvérisations d'insecticides pour éliminer ces moustiques encore à un stade larvaire. Malheureusement, cette action n'a pas eu lieu, vu les perturbations survenues dans l'exécution des différents projets communaux et le désordre qui a régné dans les différents services des municipalités de la banlieue sud depuis la Révolution.

Les villes de la banlieue sud, situées à proximité de Oued Méliane et d'autres cours d'eau où les eaux de pluie stagnent et deviennent une source de pullulement de moustiques, sont exposées chaque année, notamment en périodes des grandes chaleurs, à une invasion de ces bestioles nuisibles qui perturbe la vie des grands et petits. En l'absence de campagnes sérieuses, lancées en temps propice, pour lutter contre les moustiques, les pulvérisations d'insecticides effectuées par les autorités municipales à travers les artères de la ville ou dans les lieux marécageux pourraient s'avérer insuffisantes, voire inutiles, une fois les moustiques ont atteint l'âge adulte et sont devenus plus menaçants. C'est pourquoi, on voit de plus en plus les habitants qui, pour se prémunir contre les dangers de ces moustiques, ils dotent leurs portes et fenêtres de moustiquaires pour éviter les attaques, surtout nocturnes, de ces bestioles gênantes et dangereuses afin de passer un été paisible. Pour amortir les dégâts et se protéger contre les piqûres douloureuses de ces bestioles, d'autres accourent toutes sortes de solutions qu'ils peuvent trouver sur le marché (dispositifs à ultrasons, aérosols insecticides ou diffuseurs de liquide qui se branchent sur une prise électrique…), pour se débarrasser de ces ennemis nocturnes.

Pour revenir à l'autre problème menaçant – les chiens errants –, les municipalités interviennent généralement après coup, une fois les doléances des citoyens ont été présentées maintes fois. La solution jusque-là adoptées par les différentes municipalités consiste en l'organisation d'une battue, telle une partie de chasse, pour tuer les chiens errants. Or, il s'est avéré, d'après les témoignages de vétérinaires et des responsables d'association pour la protection des animaux, que cette méthode est inefficace, d'autant plus que la prolifération des chiens errants pourrait se prolonger suite aux accouplements survenus lors des saisons des chaleurs propres à ces animaux. Ainsi, une nouvelle génération de chiens errants voit le jour et le même problème perdure. La vraie solution pour ces vétérinaires consiste à capturer ces animaux en vue de les stériliser, un procédé très courant dans plusieurs pays européens, et les remettre dans la nature, au cas où ces bêtes ne seraient pas recueillis par des familles adoptives. D'ailleurs, la même procédure est appliquée sur les chats qu'on fait castrer et ramener dans la nature pour qu'ils ne se multiplient jamais ! De cette façon, le coût de la lutte contre ces animaux errant reviendrait moins cher que les battues qu'on organise chaque année pour tuer des animaux qui devraient être épargnés, ne serait-ce que par respect aux droits des animaux, défendus par les SPA dans le monde entier. Cette extermination pure et simple des animaux errants soulève aujourd'hui des polémiques entre autorités municipales ou gouvernementales et organismes protecteurs d'animaux. En attendant que la question soit tranchée, les habitants de la banlieue sud attendent qu'on agisse rapidement et efficacement pour qu'ils ne soient pas menacés par les chiens errants et qu'ils puissent dormir tranquillement durant les nuits estivales, sans être importunés par les moustiques !


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