Un rêve pour les supporters, une bête noire pour l'adversaire ! Les Verts ont abordé sans fanfaronner le choc des quarts de finale face à l'Etoile du Sahel. Conscients du danger que représentait un adversaire valeureux qui les avait parfois malmenés en championnat, les Hammam-Lifois ont dû composer avec un groupe ambitieux mais novice en la matière. Comme on pouvait donc s'y attendre, les locaux ont débuté la rencontre de manière prudente alors que l'ESS l'a abordée le pied au plancher! Comme constaté, le CSHL a commencé par répondre du tac au tac avant de gagner en confiance et en détermination. Il est d'ailleurs judicieux de remarquer cette bonne organisation tactique d'une équipe qui s'est ressaisie quand l'ESS a poussé, posant les barbelés comme on dit. Lors de la loterie des penalties, au coup de pied de réparation gagnant des Verts, l'on est passé du rêve pour les uns au cauchemar pour les autres. La banlieue sud a retenu son souffle dimanche après-midi. Et pourtant, le rêve semblait encore improbable il y a quelques mois. Palpable, plus que jamais après deux démonstrations de foi et de force face au CSS et à l'ESS, les Verts y croient désormais dur comme fer. La finale approche à grands pas. Encore un effort en demi-finale et le CSHL aura le droit de composter son ticket pour l'apothéose. Un fait est certain, depuis le début de l'épopée des Verts en Coupe de Tunisie, les parieurs ont subi des pertes colossales ! Maintenant, la cote est en rapport avec le rendement de cette jeune équipe composée des Meskini, Arbi Mejri, Omar Zekri, Mhadhebi, Ala Bouslimi, Wissem Bousnina Fabrice Onana, , Mossaab Sassi, Fakhredinne Guelbi, Chiheb Zoghlami et autre Izaka. Un savant mélange entre tauliers et apprentis. Pied de nez aux utopistes ! Les utopistes du début de saison peuvent déjà se frotter les mains, tant le miracle a eu lieu. C'est de toute évidence l'histoire incroyable d'une équipe prévue pour faire de la figuration mais façonnée pour jouer les trouble-fêtes, s'affranchir de certains stéréotypes et prendre du galon. Le CSHL l'a fait. Contre toute logique, contre tous les pronostics, les hommes de Zouaghi ont signé un succès incroyable en mettant à genoux le champion en titre. L'appétit vient maintenant en mangeant et le CSHL nous promet d'autres sensations pour entrer dans l'histoire et la légende de la Coupe de Tunisie comme en 1985 et en 2001. Jusque-là, sa performance a été « bluffante ». Nul doute que les gars de Boukornine en remettront une couche.