Chaque joueur a ses qualités, même si Rabii a été sérieusement affecté par le manque de temps du jeu A partir de dimanche prochain, les « Sang et Or » entameront la phase cruciale de la saison. En déplacement à Métlaoui, les poulains de Faouzi Benzarti entameront la phase du play-off, décisive pour l'octroi du titre de champion de Tunisie. Un titre qui figure parmi les objectifs tracés par la direction du club. Quinze jours plus tard, les Espérantistes entameront une nouvelle aventure continentale en disputant le premier tour de la Ligue des champions, le vœu le plus cher aux yeux du président du club, Hamdi Meddeb, et en prévision duquel il a bâti le « Dream Team » dont dispose Faouzi Benzarti qui a débarqué justement au Parc B pour essayer de remporter la C1 africaine. Après un début raté, marqué par une défaite au derby et des choix contestés, le coach espérantiste a rectifié le tir par une large victoire sur le score de 3-0 face à Métlaoui en championnat, avant de qualifier son équipe dimanche dernier au détriment de l'ESZ en Coupe de Tunisie. Là aussi, les critiques ont fusé malgré la qualification à cause d'une piètre première mi-temps durant laquelle la domination espérantiste fut stérile. Mais le mérite de Faouzi Benzarti est d'avoir eu les mots justes, aussi durs soient-ils, mais efficaces au vu de la métamorphose du comportement des joueurs sur le terrain. Du temps de jeu En opérant des changements dans son onze de départ, le technicien «sang et or» a donné leur chance aux joueurs qui sont restés longtemps sur le banc des remplaçants. Un manque de temps de jeu qui a eu des répercussions sur leur rendement sur le terrain, particulièrement Houcine Rabii, titularisé dimanche dernier face à l'ESZ dans son poste de prédilection de latéral gauche. S'il a sorti un match plutôt correct, on a reproché à Houcine Rabii de ne pas faire des montées régulières à l'instar d'Iheb Mbarki. Sauf qu'on oublie que Rabii a été à l'origine d'une action offensive qui aurait pu donner lieu à l'ouverture du score quand il changea la trajectoire de la balle sur le couloir opposé en servant Mbarki et que Chaâlali n'est pas parvenu à tromper le portier zarzissien. On jouait depuis une demi-heure et cette action fut l'une des rares d'une première mi-temps durant laquelle les Espérantistes de Tunis ne parvenaient pas à mettre à profit leur domination. Houcine Rabii est un latéral gauche classique qui se contente de défendre. Sauf que le football moderne implique aux défenseurs d'apporter leur concours aux attaquants en phase offensive et vice versa. Chose qu'a compris Aymen Ben Mohamed, utilisé au même poste lors du match précédent. Qui de Houcine Rabii ou Aymen Ben Mohamed serait aligné comme arrière gauche à Métlaoui ? Difficile de donner une réponse définitive pour le moment. Une chose est sûre : Houcine Rabii est un élément sûr. Le mettre de nouveau à l'écart lui apporterait préjudice et l'Espérance perdrait une solution de rechange au moment où elle en a le plus besoin.