Prendre ses précautions d'entrée : voilà le message lancé par Kanzari. Les Cabistes ont manqué de très peu d'accéder à la poule du play-off, tous les observateurs en conviennent. Malgré cette grande déception, leur parcours reste honorable au vu des péripéties par lesquelles ils sont passés. Aujourd'hui, ils se retrouvent dans une situation pas commode du tout, puisqu'ils vont jouer pour sauver leur place parmi l'élite. Et là, ce ne sera pas une promenade de santé. Il faudra prendre les choses au sérieux dès la première journée, le 3 mars, à Hammam-Lif, contre le CSHL, le bourreau de l'ESS en Coupe de Tunisie. Dépouillés à l'intersaison et au mercato d'hiver de leurs éléments de base, les Cabistes vont devoir «se reconstruire» à l'occasion de ce nouveau mini-championnat. Le CAB a montré, après la trêve, qu'il avait suffisamment de talent pour pouvoir rebondir. Cette poule du play-out est formée d'un bon nombre de clubs, tous difficiles à manier. Les jeunes Sélim Jendoubi, Dridi, Ben Sghaïer, Dhakouani, Hamdouni, les frères Yeken et autre Saïdani auront, à cette occasion, une excellente phase d'apprentissage. Il est certain qu'il n'y aura pas de cadeaux. Chacun pour soi pour défendre ses couleurs crânement; comme tout entraîneur vise le maintien, on sent que les rencontres vont être indécises et surtout «chaudes». «Il va falloir ramasser le maximum de points dès le départ pour éviter de mauvaises surprises lors du décompte final. Nous avons les moyens de pouvoir nous en sortir pour peu qu'on persévère dans l'effort. Le CAB possède une équipe largement perfectible et donc capable de bien belles choses», pense Maher Kanzari. Même si le staff technique demeure optimiste, il faudra se méfier car, outre le terrain sur lequel il est obligatoire de faire le jeu, il y a des impondérables qui surgissent et qui influencent la prestation des joueurs et les résultats. Tout le monde est averti.