L'UET s'est dit «étonnée de la poursuite des moyens de pression sur la femme tunisienne» A la suite de la démission de la poétesse Amel Moussa de la Direction de la 53e édition du Festival international de Carthage, l'Union des écrivains tunisiens (UET) a, dans communiqué publié mercredi, exprimé «sa solidarité avec la poétesse et écrivaine Amel Moussa qui est l'une des éminentes figures de la scène culturelle en Tunisie et à l'étranger et qui bénéficie de l'estime dans les différents pays arabes et étrangers». L'UET s'est dit «étonnée de la poursuite des moyens de pression sur la femme tunisienne malgré avoir prouvé, à travers l'histoire, son rôle influent dans la société, et ce, sur tous les plans». Partant de ce principe et en ce jour où la Tunisie célèbre la Journée mondiale de la femme, l'UET a souligné «la nécessité de couper court avec la politique de marginalisation de la femme tunisienne en général et de la femme écrivaine et créatrice en particulier», relevant que de telles pratiques «convergent dans l'intérêt d'orientions réactionnaires et portent atteinte aux acquis progressistes enregistrés par la société tunisienne après un long parcours de lutte et de sacrifices», a ajouté le communiqué. Nommée, le 5 décembre 2016, à la tête de la Direction de la 53e édition du Festival international de Carthage (FIC), Amel Moussa qui a annoncé lundi sa démission de son poste de Directrice de l'édition 2017, avait tenu le 7 mars une conférence de presse pour dévoiler les raisons qui l'ont poussée à démissionner.