Après une qualification laborieuse en phase de poules de la Champions League, l'Espérance se retrempe dans l'ambiance de la Ligue 1. La page de la qualification au tour des poules de la Champions League africaine étant tournée avec succès après le match ô combien difficile de dimanche dernier à Conakry, place désormais à la compétition nationale ! Trois petits jours de repos ont été accordés aux joueurs «sang et or» après leur âpre bataille de Conakry et les désagréments à oublier vécus lors du séjour désastreux en Guinée, la semaine dernière. Maintenant, les protégés de Faouzi Benzarti se tournent très sérieusement vers le play-off pour accorder une grande importance à leur prochaine confrontation de Sfax face au CSS, le 2 avril prochain dans le cadre de la quatrième journée. L'équipe de Bab Souika n'a qu'une seule idée en tête : préserver son leadership et glaner les trois points de la victoire pour prendre une sérieuse option pour la consécration finale au titre du championnat national. Certes, le CSS ne l'entendra pas de cette oreille, mais l'Espérance possède plus d'un atout pour pouvoir s'imposer là où elle évolue. Série de séances à Radès Et c'est à l'annexe du stade de Radès que Faouzi Benzarti continue de préparer son équipe pour les prochains rendez-vous. Toutes les conditions de travail y sont réunies, en particulier la pelouse. Ce qui caractérise cette préparation, c'est qu'elle ne comprend pas de matches amicaux. L'intention est claire : Faouzi Benzarti veut ménager les siens contre les risques de blessure. De plus, un match amical importe peu en l'absence des cinq joueurs internationaux engagés avec l'équipe nationale, en l'occurrence Moez Ben Chrifia, Iheb Mbarki, Fakhreddine Ben Youssef, Taha Yassine Khénissi et Ghailène Chaâlali. Inadéquate éviction de Ferjani Sassi La famille «sang et or» savoure la qualification de son équipe pour le tour des poules dans le cadre de la Champions League africaine. Toutefois, l'éviction du stratège de l'EST, Ferjani Sassi, de l'équipe nationale par la FTF vient, en quelque sorte gâcher un peu la fête. En effet, on se demande comment on continue de prendre des décisions improvisées de ce genre sans réflexion ni concertation avec les parties concernées. Nous sommes à mille lieues de faire l'apologie de l'impunité dont nous convenons qu'elle est la gangrène du civisme et de la démocratie. Mais c'est le choix de la nature de la sanction qui choque. Il y a, à notre sens, plus d'une mesure disciplinaire à décider à l'encontre d'un fauteur sans porter préjudice à l'intérêt général, commun ou national. Et là, il s'agit de l'intérêt de notre équipe nationale qui se trouve privée, on ne sait pour combien de temps, des services du meilleur joueur de la compétition nationale ces derniers temps. A bon entendeur salut !