Les protégés de Mourad Okbi ont aligné leur quatrième succès successif au détriment d'une JSK qui a flanché en fin de match Stade olympique de Gabès, temps chaud, pelouse en bon état, assistance moyenne, arbitrage Mahrez Melki, SG bat JSK (1-0), but de Dramé Mikaïlo (79'). SG : Naouara, Nefzi, Ben Mohamed, Ben Sassi, Abbès, Hadda (Ragoubi), Cissé, Fouzaï, Gmach (Hosni), Mikaïlo, Essifi (Mansour). JSK : Kalaï, Helali, Hnid, Bnina, Bacha, Traoré (Jalliti), Sylla, Ghannem (Mhadh), Amari, Harzi, Korbi (Ben Othmen). Les Gabésiens de la «Stayda» ont dû attendre les dix dernières minutes de leur rencontre très disputée pour signer l'unique but de la victoire qui conforte leur fauteuil de leader, eux qui avaient pour objectif majeur d'aller au play-off. La JSK — il faut le dire — leur a un peu facilité la tâche en optant pour un jeu carrément ouvert, porté dangereusement vers l'avant et offrant de gros espaces aux locaux en seconde mi-temps notamment, lesquels ont multiplié les percées sur les flancs et les renversements de ballon qui ont mis en difficulté l'arrière-garde de la JSK qui a pu tout de même faire reculer l'échéance grâce à un excellent Ali Kalaï qui a usé de tout son talent pour dévier en corner un boulet de canon de Nefzi sur coup franc (44') après avoir échappé au danger à maintes reprises (tirs à côté de Nefzi 15', Abbès 26' et Gmach 27' et ballon stoppé dans les six-mètres par Sylla 32'). Seule une frappe sèche de Sylla (40') a donné l'impression que la JSK pourrait inquiéter à son tour le camp gabésien, mais Naouara s'est montré lui aussi vigilant. En seconde période, Ali Kalaï continue à se distinguer en envoyant en corner un nouveau coup franc de Nefzi (52'), mais ce n'était que partie remise pour lui et pour ses partenaires car Ahmed Hosni, à peine incorporé dans le jeu, obtint une balle arrêtée le long de la ligne de touche qui paraissait un peu anodine mais le ballon bien brossé de l'intérieur du pied par Fouzaï échoue sur la tête de Ragoubi qui le pique vers la ligne du but. Le malheureux Ali Kalaï poussa in extremis le ballon mais Dramé Mikhailo, à l'affût, surgit et le renvoie dans les buts (79'). Assommés par ce but assassin, les hommes de Khemaïes Laâbidi n'eurent ni le temps, ni les moyens et ni le moral pour refaire surface et remettre les pendules à l'heure.