L'enfant de M'saken — tout simplement fabuleux — est rentré samedi dans l'Histoire en remportant haut la main le titre de champion du monde de boxe version UBO Dans une salle archicomble, en présence d'un public fantastique et à l'issue d'une soirée chargée d'émotions, l'enfant de M'saken, Moez Fhima, a écrit samedi 8 avril 2017 — une date qui restera sans aucun doute dans les annales — une page lumineuse dans l'histoire de la boxe et du sport en général, en remportant héroïquement le titre de champion du monde de boxe version UBO au détriment du tenant du titre, l'imposant Russe Alyklych Kanbolatov. En effet, au terme d'une épopée de 12 rounds qui a tenu en haleine un public fabuleux entièrement acquis à sa cause, Moez Fhima a été tout simplement impérial et dégageait tout au long des débats acharnés une assurance et une panoplie d'arguments mentaux et technico-tactiques qui ne laissaient pas le moindre doute quant à l'issue finale du combat et quant à la détermination de Moez Fhima à ne pas décevoir ses fans et toute la ville de M'saken avec toutes ses composantes ; qui vivaient depuis des semaines sur le tempo de la soirée du 8 avril. Un condensé de talent et de valeurs ! Pour revenir à l'opposition Kanbolatov-Fhima, ce dernier donnait clairement l'impression d'avoir une véritable «gestion» méthodique des débats et une réelle planification des variantes technico-tactiques sur l'axe du temps. En effet, c'était clair, notre champion cherchait d'emblée à vider psychologiquement et physiquement son adversaire par sa capacité à esquiver les coups d'un Kanbolatov jouissant de bras à l'allure imposante, qui donnaient l'impression de placer des coups dans le vide, et a montré par moments des signes d'essoufflement et de fléchissement, ce qui a permis à Fhima de placer ponctuellement et judicieusement ses coups, donnant clairement la certitude de maîtriser les débats, malgré une blessure à l'arcade essuyée suite à un coup vicieux du Russe et un poignet droit qui s'est enflé. L'enfant de M'saken dégageait une telle assurance, au point d'adresser à son entraîneur et ses frères, qui étaient autour du ring, des «grimaces» de confiance et de sérénité. En bref, ceux qui étaient présents au Palais des sports de M'saken n'ont guère regretté de faire le déplacement et ont pu assister à quelque chose de fabuleux et de mémorable sur le double plan sportif et, surtout, émotionnel, où on a pu mesurer le lien affectif à forte dose de sincérité entre le public de M'saken et son champion. D'ailleurs, connaissant parfaitement la personne, ce dernier a beaucoup misé sur ce côté affectif en s'appuyant sur l'apport des membres de sa famille et principalement ses frères. Dans ce même registre, Moez Fhima a tenu à organiser la cérémonie de pesée dans sa ville natale, à la maison de la culture de la ville afin de pouvoir rassembler ses amis d'enfance. Il a notamment tenu bon lors de la soirée à rendre hommage solennellement aux entraîneurs qui l'avaient encadré depuis son jeune âge. Des faits qui révèlent remarquablement la grande moralité d'un champion talentueux certes, mais surtout déontologiquement valeureux. Il faut aussi mettre en exergue le travail colossal et minutieux accompli par le comité d'organisation qui a veillé au moindre détail et a travaillé jour et nuit pour offrir à Fhima les conditions optimales de la réussite et, conjointement, pour assurer une organisation parfaitement réussie à tous les points de vue, de l'avis de tout le monde, au point de laisser dire à certains que l'on se croyait carrément dans une ambiance similaire aux manifestations de grande envergure mondiale. Dans ce registre, on doit mettre en relief l'apport indéniable, le travail gigantesque et le dévouement indéfectible affichés notamment par Mohieddine Hmila, président du comité d'organisation, un monsieur à la compétence confirmée et qui était un véritable gage de réussite, l'incontournable et emblématique Zoubeir Baya par son engagement et sa générosité habituels, et un Moez Krifa, un féru de boxe et qui était l'homme à tout faire dans l'organisation de cette soirée mémorable. Dans cette sphère d'excellence, on doit relever surtout et en toute évidence l'apport grandement déterminant de la pierre angulaire dans la réussite de cet événement à l'impact sportif mais aussi socio-économique, l'inévitable Ezzedine B.Yacoub, un véritable personnage de grande compétence certes, mais surtout un véritable rassembleur et fédérateur d'éléments de succès. Un grand bravo à tous ceux qui ont veillé sur la réussite de cette soirée mémorable et surtout chapeau bas pour notre champion mondial Moez Fhima. Merci de nous avoir fait rêver !