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« Start-up Act », top chrono...
Révolution numérique
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 04 - 2017

Le projet de "Start-up Act" a fait l'objet d'un workshop, hier, au Pôle technologique d'El Ghazala, en présence du chef du gouvernement, Youssef Chahed. Un projet tant attendu par les start-uppeurs tunisiens puisqu'il établira le premier cadre juridique pour la création et l'accompagnement des start-up en Tunisie
Le Start-up Act vient adapter l'écosystème tunisien à une nouvelle réalité économique, qui est la transformation digitale, axée sur l'innovation, la créativité et la réactivité. Les Start-up, dont le développement s'est accéléré depuis 2011, se trouvent dans un dilemme. D'un côté, elles sont des petites entreprises à structure très légère et flexible qui sortent du schéma classique de l'entreprise traditionnelle. D'un autre côté, leur réactivité fait face à des blocages administratifs et financiers qui nuisent à leur développement et à leur grande capacité de produire de la valeur ajoutée.
Des difficultés que le Start-up Act compte y pallier en adoptant une approche globale pour l'accompagnement des start-up. Selon Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la Communication et de l'Economie numérique, cette approche se base sur quatre piliers : le cadre juridique, les véhicules d'accompagnement, un environnement dynamique et un système éducatif faisant de la créativité une culture et une mentalité. "Ce projet n'est pas un concurrent à la loi sur l'investissement. Mais il s'agit d'une brèche pour une catégorie bien précise d'entrepreneurs. Dans plusieurs pays dans le monde, la révolution numérique a été possible grâce aux start-up", lance-t-il.
Faciliter l'accès
De son côté, Saida Ounissi, secrétaire d'Etat à la Formation professionnelle chargée de l'initiative privée, a précisé que le nouveau projet constitue une reconnaissance de l'incapacité du cadre juridique actuel de permettre aux Start-up de se développer en Tunisie. "Nous pouvons résumer les objectifs de ce projet dans trois idées qui sont la facilitation des procédures administratives, l'accès au financement et l'accès au marché. Nous voulons que l'élaboration de cette loi se fasse selon une approche participative afin de mieux répondre aux attentes des Start-uppeurs", affirme-t-elle.
Une approche que Youssef Chahed a confirmé, indiquant que le projet "Start-up Act" fait partie de la vision stratégique "Tunisie 2020", développée par le ministère des Technologies de la Communication et de l'Economie numérique. Il souligne qu'il est important de capitaliser l'énergie des start-uppeurs tunisiens et les aider à se développer davantage. "Ce cadre juridique propose le potentiel de créer des opportunités et aide à trouver des solutions aux problématiques rencontrées par les start-uppeurs", explique-t-il.
Difficultés
Les problématiques ne manquent pas. Pour Walid Soltani Midani, fondateur d'une start-up spécialisée dans la création de jeux vidéo, elles concernent surtout le marché. Ayant développé un nouveau jeu de stratégie avec pour objectif de le commercialiser à l'intérieur et à l'extérieur de la Tunisie, il était dans l'impossibilité de monétiser son produit puisqu'il ne pouvait pas avoir un compte marchand. "Ma première réflexion était de partir ou d'externaliser la partie commerciale de ma start-up. Pour cela, je pense que le Start-up Act n'est pas un choix mais une obligation afin de préserver les compétences tunisiennes et les convaincre de rester en Tunisie", assure-t-il.
Même problématique pour Mourad Haddouk, fondateur d'une école d'arabe en ligne, affirmant qu'il a eu des difficultés à ouvrir un compte bancaire à l'étranger pour sa société non résidente. En Tunisie, il a effectué une demande à une banque de la place, mais il n'a toujours pas reçu de réponse. Y s'ajoutent les lourdeurs administratives qui constituent le premier obstacle pour la création des start-up.
Taher Mestiri, qui a eu une expérience riche dans des postes de Top management avant de lancer sa start-up, indique qu'il y a un réel problème de fuite de cervaux de Tunisie à cause d'un écosystème qui n'encourage pas les compétences tunisiennes. Ajoutons à cela une diplomatie économique qui fait défaut et qui reflète une image faussée de la Tunisie.


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