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Le blé, un faux ami pour la santé !
Alimentation saine
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 04 - 2017

L'alimentation comporte des ingrédients qui finissent par devenir nocifs pour notre organisme. Parmi ces ingrédients : la farine raffinée, issue du blé moderne, est considérée comme un faux ami pour la vie. En effet, le blé provoque des perturbations de la glycémie, l'augmentation du vieillissement et le risque de diabètes.
Hybridations et rétro-croisements aboutissent à l'apparition d'espèces totalement nouvelles de la famille du «blé», mais qui n'ont, en réalité, rien à voir avec le blé naturel. Le blé moderne, qui ressemble à du «plastique», provoque, chez beaucoup de personnes, des problèmes digestifs et des réactions d'intolérance (maladie cœliaque), ou du moins d'hypersensibilité, qui se traduisent par des ballonnements, de la constipation, des maux de tête, des insomnies, de la fatigue chronique, de la dépression et des os fragiles.
Le blé, lorsqu'il est mal toléré, peut déclencher de nombreuses maladies, à cause de l'inflammation de l'intestin qui devient poreux et laisse passer dans le sang des protéines qui vont provoquer des réactions inflammatoires et auto-immunes dans tout l'organisme. Certains chercheurs, comme la spécialiste suisse, Elke Arod, ont abouti à la conclusion selon laquelle 80% de la population sont intolérants au blé.
D'autres, comme Julien Venesson, notent que «6% au moins de la population sont sujets à des réactions inflammatoires causées par la consommation du blé moderne, alors que certains chercheurs vont jusqu'à avancer le chiffre de 35%». Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'est pas étonnant qu'un nombre de plus en plus grand de personnes se tournent vers le régime sans gluten. Ce n'est pas une mode, ni un problème psychologique. Le blé moderne est vraiment une nourriture étrangère à l'être humain.
A force de modifications génétiques, le blé moderne contient des protéines nouvelles difficiles à assimiler. Le problème ne s'arrête pas là. Ces protéines, qui ne sont pas digérées, traversent la paroi des intestins et provoquent des inflammations équivalentes à une véritable torture. On parle alors d'intolérance au gluten, une maladie qui ne touche que 1% de la population. C'est là que s'arrête le discours officiel, car, en réalité, plusieurs études scientifiques récentes ont démontré que le gluten du blé moderne est nocif pour les êtres humains, y compris pour les personnes qui ne sont pas intolérantes !
Un monstre génétiquement modifié
Le blé qui représente aujourd'hui 99% de la production mondiale, a été hybridé, croisé et a muté plusieurs fois pendant ces 40 dernières années, que ce sont des centaines, peut-être même des milliers de gènes qui ont été introduits, de manière complètement aléatoire. Les structures des protéines de ce que l'on continue toujours d'appeler le «blé» (gliadines, agglutinimes, lectines, serpines, amylopectines, peroxydases, purothionines) ont subi des modifications substantielles pour augmenter les rendements agricoles des pays menacés par la malnutrition dans les années 1950 et 1960. En cinquante ans à peine, cette plante a plus changé que pendant les derniers millénaires cumulés, les variantes de blé cultivées aujourd'hui étant aussi différentes génétiquement du blé du début du XXe siècle, qu'un humain d'un gorille.
Le code génétique du blé a profondément été modifié par les hybridations successives qui ont conduit au blé moderne. Les espèces actuelles de blé comportent 42 chromosomes, tandis que le blé ancestral n'en avait que 14. Le blé moderne est plus riche en gluten que le blé ancien. Le gluten est beaucoup plus agglutinant et donc plus allergisant. Il rend la paroi intestinale perméable à toutes sortes d'éléments étrangers qui ne devraient pas, en temps normal, pouvoir la traverser. Elles affectent aussi à moyen terme les types de bactéries qui constituent la flore intestinale : plus de blé, c'est moins de bifido-bactéries et plus de clostridia.
Deux tranches de pain de blé entier élèvent le taux de glucose sanguin plus rapidement que 6 cuillères de sucre de table. Concernant le pain dit "complet", ou enrichi en son, il représente une plaie, lorsque nous ingérons ces céréales complètes ou semi-complètes. Le pain enrichi en son de blé contient de l'acide phytique qui inhibe l'absorption de divers cations (Zn, Cu, Co, Mn, Ca, Fe) nécessaires pour la bonne santé de l'organisme. Cet effet de déminéralisation s'observe davantage chez les consommateurs de pains à base de farines complètes ou enrichis en son. En plus de la mauvaise absorption des minéraux, la consommation quotidienne d'aliments à base de blé peut à la longue provoquer des maux de ventre, des ballonnements.
Des chercheurs italiens ont même démontré que la consommation de pain multipliait par deux les risques de cancer du rein dû au gluten justement.
Il semblerait que le blé nous ferait vieillir plus vite. Il figurerait également parmi les facteurs à l'origine de certaines maladies psychologiques.
Des études ont montré que la sensibilité au gluten est responsable de nombreux problèmes neurologiques, dont la dépression, les troubles cognitifs, les convulsions et les maux de tête.
Le blé peut favoriser également l'apparition de l'eczéma, du psoriasis, de la séborrhée, rosacée. Ces maladies communes et auto-immunes de la peau et qui affectent des millions de personnes se produisent chez les personnes non cœliaques. Sans qu'on le sache, le blé agit insidieusement sur notre organisme, provoquant ainsi de nombreuses maladies


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