La nouvelle formation sera dispensée par l'Institut supérieur des affaires de Tunis L'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, hier en séance plénière, le projet de loi n°15 de 2017 portant amendement de la loi n° 2008-19 du 25 février 2008, relative à l'enseignement supérieur, avec 132 voix pour et une contre, sans abstention. Ce projet de loi prévoit l'introduction d'une nouvelle spécialité de formation qui ne s'inscrit pas dans le système LMD, à savoir «le management des affaires» qui sera dispensé par l'Institut supérieur des affaires de Tunis (Tunis Business School). Cet institut compte le seul et unique établissement universitaire public au Maghreb qui enseigne les sciences économiques en anglais et délivre le «baccalaureus» en management des affaires. Les bacheliers issus des filières de mathématiques, sciences expérimentales, sciences économiques et d'informatique peuvent se porter candidats pour étudier dans cet institut qui relève de l'Université de Tunis. Ce projet de loi permettra la régularisation de la situation des étudiants qui n'ont pas pu avoir leurs diplômes depuis 2014 en raison de l'absence d'un cadre juridique. Leur nombre est estimé à 334 étudiants. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Selim Khalbous, a souligné à cette occasion l'importance d'apporter un amendement à cette loi, estimant que cette modification aurait dû être apportée depuis 7 ans étant donné la publication de la loi en 2008 et la création de l'institut en 2010. D'autres situations qui devaient être examinées sont inscrites à l'ordre du jour des affaires du ministère, a rappelé Khalbous. Le ministère, a-t-il confirmé, se penche actuellement sur l'examen de différentes questions afin de trouver les solutions adéquates. Khalbous a rappelé que l'Institut supérieur des affaires de Tunis se caractérise par une diversification des méthodes d'enseignement pour une meilleure adaptation avec les besoins du marché du travail. Khalbous a mis en relief, par la même occasion, le souci du ministère d'introduire les réformes nécessaires au système de l'enseignement supérieur avec la formation de 10 commissions chargées d'examiner différents axes dont la gouvernance, la recherche scientifique, l'indépendance des établissements.