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Les dépenses militaires continuent d'augmenter
International
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 04 - 2017

Les dépenses militaires américaines ont augmenté de 1,7 % entre 2015 et 2016, ceux de l'Arabie saoudite ont diminué de 30%.
Les dépenses militaires mondiales ont augmenté pour la deuxième année consécutive, avec un total de 1.686 milliards de dollars en 2016 — la première augmentation annuelle consécutive depuis 2011 où les dépenses avaient atteint leur sommet avec 1 699 milliards de dollars.
Les tendances et les évolutions des dépenses militaires varient considérablement d'une région à l'autre. Les dépenses ont continué de croître en Asie et en Océanie, en Europe centrale et de l'Est et en Afrique du Nord. En revanche, les dépenses ont diminué en Amérique centrale et dans les Caraïbes, au Moyen-Orient (selon les pays pour lesquels les données sont disponibles), en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.
Les Etats-Unis demeurent le pays dont les dépenses militaires sont les plus élevées au monde. Les dépenses militaires américaines ont augmenté de 1,7 % entre 2015 et 2016 à 611 milliards de dollars. Les dépenses militaires de la Chine, deuxième plus grand dépensier en 2016, ont augmenté de 5,4 % à 215 milliards de dollars, soit un taux de croissance beaucoup plus faible que les années précédentes. La Russie a augmenté ses dépenses de 5,9 % en 2016 à 69,2 milliards de dollars, ce qui la place au troisième rang des plus grands dépensiers. L'Arabie saoudite, troisième plus grand dépensier en 2015, passe au quatrième rang en 2016. Les dépenses de l'Arabie saoudite ont diminué de 30 % en 2016 à 63,7 milliards de dollars, malgré sa participation continue dans les guerres régionales.
Les dépenses militaires de l'Inde ont augmenté de 8,5 % en 2016 à 55,9 milliards de dollars, ce qui en fait le cinquième plus grand dépensier. L'accroissement des dépenses militaires américaines en 2016 pourrait signifier la fin d'une tendance à la baisse des dépenses résultant de la crise économique et du retrait des troupes américaines d'Afghanistan et d'Irak. Les dépenses des Etats-Unis en 2016 restent 20 % inférieures à leur pic en 2010. «En dépit des restrictions légales continues sur le budget global des Etats-Unis, les augmentations des dépenses militaires ont été accordées par le Congrès», souligne Dr Aude Fleurant, directrice du programme Armes et dépenses militaires (Amex) du Sipri. «Les évolutions des dépenses futures restent incertaines en raison du changement de situation politique aux Etats-Unis».
Les dépenses militaires en Europe occidentale ont augmenté pour la deuxième année consécutive et ont crû de 2,6 % en 2016. Des augmentations ont été observées dans tous les pays d'Europe occidentale — sauf trois. L'Italie enregistre l'augmentation la plus notable, avec des dépenses augmentant de 11 % entre 2015 et 2016.
Les pays ayant réalisé la plus forte augmentation des dépenses militaires sont en Europe centrale, qui ont augmenté de 2,4 % en 2016. «L'accroissement des dépenses de nombreux pays d'Europe centrale peut être attribué en partie à la perception d'une Russie représentant une menace plus grande», précise Siemon Wezeman, chercheur principal au programme Amex du Sipri. «Ceci, malgré le fait que les dépenses de la Russie en 2016 ne représentent que 27 % du total combiné des pays européens membres de l'Otan».
Choc pétrolier
«La chute des revenus du pétrole et les problèmes économiques liés au choc pétrolier ont forcé de nombreux pays exportateurs de pétrole à réduire leurs dépenses militaires», souligne Dr Nan Tian, chercheur au programme Amex du Sipri. «Par exemple, entre 2015 et 2016, l'Arabie saoudite a enregistré la plus forte baisse des dépenses en valeur absolue de 25,8 milliards de dollars». Les réductions les plus importantes des dépenses militaires en 2016 sont liées à la baisse des revenus pétroliers au Venezuela (-56 %), au Soudan du Sud (-54 %), en Azerbaïdjan (-36 %), en Irak (-36 %) et en Arabie saoudite (-30 %). D'autres baisses notables ont été observées en Angola, en Equateur, au Kazakhstan, au Mexique, en Oman et au Pérou. Seulement 2 des 15 pays réalisant de fortes diminutions des dépenses en 2016 ne sont pas exportateurs de pétrole. En revanche, une minorité de pays exportateurs de pétrole, comme l'Algérie, l'Iran, le Koweït et la Norvège sont mieux équipés économiquement pour faire face aux chocs pétroliers et pourraient poursuivre leurs projets de dépenses comme en 2016.
Autres faits marquants ! En 2016, les dépenses militaires mondiales représentent 2,2 % du PIB mondial. Les dépenses militaires en pourcentage du PIB ont été les plus élevées au Moyen-Orient (pour les pays dont les données sont disponibles), avec une moyenne de 6,0 % du PIB en 2016, tandis que les plus basses ont été observées dans les Amériques, avec une moyenne de 1,3 % du PIB. ! Les dépenses en Afrique ont diminué de 1,3 % en 2016, seconde année de diminution après 11 années consécutives d'augmentation. Cela s'explique principalement par les réductions des dépenses par les pays exportateurs de pétrole en Afrique subsaharienne (par exemple, l'Angola et le Soudan du Sud). En Asie et en Océanie, les dépenses militaires ont augmenté de 4,6 % en 2016. Les niveaux de dépense sont liés aux nombreuses tensions dans la région telles que les différends territoriaux en mer de Chine méridionale.
Les dépenses militaires combinées en Amérique centrale, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud ont diminué de 7,8 % à un niveau qui n'avait pas été observé depuis 2007. Cette chute s'explique en grande partie par la réduction des dépenses des pays exportateurs de pétrole tels que l'Equateur, le Mexique, le Pérou et le Vénézuela. Les dépenses du Brésil ont continué de diminuer suite à l'aggravation de la crise économique. ! Il n'y a pas d'estimation pour le Moyen-Orient car les données ne sont pas disponibles pour plusieurs dépensiers clés, comme les Emirats arabes unis. Pour les pays dont les données sont disponibles, des augmentations substantielles ont été observées en Iran et au Koweït, alors que des diminutions considérables ont été réalisées en Irak et Arabie Saoudite.
(Source : SIPRI)


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