Ecartée pendant six ans de l'organisation des tournois internationaux, la Tunisie bénéficie de la confiance de la F.I.E. La dernière Coupe du monde d'escrime organisée en terre tunisienne remonte à 2010. Cela fait donc 7 ans que notre pays n'a pas abrité un tournoi d'envergure d'escrime et pour cause ! En 2011, la Tunisie s'est désistée de l'organisation d'une Coupe de monde d'escrime à cause de l'insécurité qui régnait après le 14 janvier. La Coupe du monde de sabre féminin qu'organisera notre pays du 12 au 14 mai revêt d'une importance particulière. Pour la présidente de la Fédération tunisienne d'escrime, pouvoir organiser de nouveau une échéance internationale est un objectif en soi : «Avoir de nouveau la confiance de la Fédération internationale d'escrime, c'est déjà quelque chose. C'est même une réussite de notre Bureau fédéral, installé depuis six mois seulement. Il faut savoir que la dernière coupe du monde organisée par la Tunisie remonte à 2010. L'année suivante et à cause des événements postrévolutionnaires, la fédération tunisienne d'escrime a dû renoncer à l'organisation de la Coupe du monde. Ce fut une décision politique et notre fédération a dû en payer le prix fort, vu qu'elle a été écartée du circuit international en matière d'organisation», a noté Mme Zeïda Doghri, lors d'une conférence de presse tenue hier matin, avant de poursuivre : « Il faut noter qu'en 2015, la Tunisie a été bannie de nouveau de l'organisation des tournois internationaux d'escrime à cause de l'attentat de Sousse. Maintenant que la sécurité s'est améliorée, notre bureau fédéral s'est battu pour réintégrer le circuit international. Notre demande a été acceptée et notre pays organisera la Coupe du monde pour les deux années à venir». Une nouvelle génération prend la relève Elles seront 116 escrimeuses à concourir au Palais des Sports d'El Menzah qui sera le théâtre de la Coupe du monde de sabre féminin senior, individuel et par équipe. L'équipe de Tunisie sera représentée par trois jeunes escrimeuses issues de la catégorie cadette. Il s'agit de Khadija Chamekh, Yasmine Daghfous et Olfa Hezemi. Le Directeur technique national explique le choix porté sur ces trois jeunes escrimeuses : «Pour nous, les JO 2020, c'est maintenant. Ces trois jeunes escrimeuses sont, certes, cadettes, mais si on veut qu'elles soient fin prêtes pour les prochains Jeux olympiques de 2020, il est temps qu'elles fassent leur apprentissage en se mesurant aux ténors de la discipline», a souligné M. Hassène Zouaghi. Le programme : Vendredi 12 mai : 10h30 : Tour de poules et élimination directe (individuel). Samedi 13 mai : 9h00 : Tableau 64/32/16 /8/4 (individuel). 17h00 : Cérémonie d'ouverture 17h30 : Demi-finale, finale et remise des médailles. Dimanche 14 mai : 9h30 : Elimination directe par équipe. 15h30 : - Match pour la 3e place. - Finale pour les 1ère et 2e places. - Remise des médailles. - Cérémonie de clôture.