Les Cabistes face à leur destin Après une saison des plus pénibles à tous les points de vue, tout le monde a besoin de se reposer. Dirigeants comme joueurs et supporters ont souffert. Baladés entre les terrains des stades 15-Octobre à Bizerte, du Bardo, d'El Menzah et de Menzel Abderrahmane, les Cabistes ont dû puiser au fin fond de leurs ressources pour mener le CAB à bon port. Il a fallu patienter jusqu'à la phase retour pour que les choses s'améliorent après un début catastrophique dans la poule du play-out. Tout cela fait partie aujourd'hui du passé. Toutefois, il n'est pas question non plus «d'enterrer» l'exercice 2016-2017 sans une évaluation objective. On ne veut plus voir le club nordiste se débattre dans pareille situation. xSa place naturelle n'est pas justement de végéter dans les profondeurs du classement ni de jouer les trouble-fêtes. Au contraire, il est de son devoir de se situer parmi les premiers, peu importe l'ordre. L'essentiel est d'être là et de réaliser des performances et non pas de jouer pour du beurre. Un public en or Avec un public aussi précieux, présent en permanence, on n'a pas le droit de décevoir. Il est nécessaire de tirer les leçons des erreurs commises pour mieux rebondir. On a appris que le staff technique ne sera pas changé à l'intersaison. C'est déjà bon signe! L'entraîneur Lassaâd Dridi, qui connaît bien la famille «jaune et noir», saura, à n'en point douter, utiliser lors de la prochaine saison l'effectif à bon escient. Un effectif qui sera certainement renforcé à l'occasion du mercato d'été. Pour le moment, contentons-nous de nous intéresser à la pléiade de jeunes talents purs produits de l'école cabiste. Des joueurs comme Anis Dhakouani, Abdelkhalek Yeken, Aala Dridi, Sélim Jendoubi, Taïeb Ben Zitoun, pour ne citer que ceux-là, qui ont participé à quelques matches au cours de cette saison qui vient de s'écouler, feront parler d'eux prochainement. Ils seront encadrés par leurs aînés, à l'instar de Hosni et Kasraoui particulièrement. Quand on y ajoute Ben Sghaïer, Belarbi, Jassem Hamdouni ou l'autre Yeken, Mohamed Habib, on peut penser sans risque de nous tromper que le CAB est désormais une équipe d'avenir comme l'a toujours répété le président du club Abdessalem Saïdani. Mais ne brûlons pas les étapes, attendons voir...