Au lendemain de l'investiture d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française, une rencontre s'est tenue à Paris le 23 mai, sous la présidence de M. Taïeb Baccouche, secrétaire général de l'UMA, en coordination avec le délégué interministériel du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères chargé de la Méditerranée et du 5+5. De nombreuses personnalités appartenant au monde de la politique, de la diplomatie, de la culture et des médias ont assisté à cette rencontre qui a permis de souligner l'engagement de la France au sein de ce cadre de concertation, les convergences portées par les Etats membres dans les différents secteurs couverts par le Dialogue 5+5 et le rôle actif de l'UMA à cet égard. C'est au Pavillon Le Doyen aux Champs Elysées que se sont donc retrouvées diverses personnalités telles que Erik Orsenna, membre de l'Académie française, Hervé de Charrette, ancien ministre français des Affaires étrangères, Hamad Al Kawari, candidat qatari à la direction générale de l'Unesco, Nicolas Galey, délégué interministériel français pour la Méditerranée en charge du Dialogue 5+5, les ambassadeurs des pays du groupe 5+5 accrédités à Paris et auprès du l'Unesco... Taïeb Baccouche a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'importance de la coopération et de la coordination entre les cinq Etats de l'Union du Maghreb arabe et les cinq Etats de l'Europe occidentale dans tous les domaines, politique, économique, culturel et sécuritaire. A cette occasion, il n'a pas manqué d'insister sur le rôle que doit jouer le groupe 5+5 dans la solution de la crise libyenne. Le cadre du groupe 5+5 peut, selon le secrétaire général de l'UMA, constituer le pivot d'une action commune au sud comme au nord de la Méditerranée face aux défis du terrorisme, de la crise migratoire et pour le développement de l'ensemble du Maghreb.