L'année scolaire 2017-2018 comprendra 42 semaines. Le premier semestre qui prendra fin le 28 janvier compte 20 semaines, le second 22. Il y aura 6 périodes de cours et 5 vacances. Finalement, il semble que les parties impliquées dans l'établissement d'un calendrier de l'année scolaire se soient mises d'accord sur une formule. C'est, justement, ce que l'on pourrait comprendre du communiqué du ministère de l'Education en date du 5 juin 2017. Ce dernier annonce, en effet, que la Commission tripartite chargée d'élaborer un calendrier des vacances est parvenue à s'entendre sur la répartition semestrielle ponctuée de pauses. C'est ainsi que les deux semestres couvriront une première période allant du 15 septembre 2017 au 28 janvier 2018. Celle-ci compte 20 semaines entrecoupées de deux périodes de vacances. La première aura lieu au cours de la 8e semaine du 30 octobre au 5 novembre 2017. Quant à la seconde, elle coïncide avec les grandes vacances d'hiver. Il s'agit, en fait, d'un retour aux fondamentaux. Sa suppression, l'année dernière, a suscité un grand émoi au sein des familles. Notamment celles qui ont des enfants dans les deux niveaux d'enseignement. Ce n'est qu'un juste retour aux sources. Ces vacances, prévues au cours des 15e et 16e semaines s'étaleront du 18 au 31 décembre. Le deuxième semestre débutera avec une autre pause du 29 janvier au 4 février 2018 pour se poursuivre pendant six semaines. La 28e semaine sera marquée par de courtes vacances du 19 au 25 mars 2018. La dernière pause surviendra du 30 avril au 6 mai pendant la 34e semaine. La période qui se prolonge de la 35e à la 42e semaine, sera consacrée à parachever les cours et les programmes et à tenir les examens nationaux. En somme, ce nouveau calendrier cherche à rétablir un certain équilibre entre le temps scolaire et le temps social. Les participants à son élaboration atteindront-ils leur objectif, cette fois ? N'y aura-t-il pas de récriminations de telle ou telle partie ? Avec la fin en queue de poisson de l'année scolaire actuelle, les parents ont, toujours, quelques appréhensions. Ils craignent encore les mêmes perturbations vécues lors des années passées. Ils n'ont aucune garantie quant au bon déroulement des cours pour la saison scolaire prochaine.