souligne l'ex-champion d'Afrique et actuel président du club et entraîneur de l'équipe qui a remporté cette saison un doublé fort mérité La lutte libre dans le prestigieux club de l'Avenir Sportif de Mornag est une sorte d'assurance tous risques de titres et de médailles, depuis 2011, en remportant six championnats de Tunisie, cinq coupes et des doublés. A cette occasion, nous avons rencontré le catalyseur de ce club qui a réussi à dominer la lutte libre depuis sept ans. Qui dit mieux... En effet, Mansour Douissi, ex-champion d'Afrique et actuel président de l'équipe senior de l'ASM, souligne : «Ce fut un doublé fort mérité en dépit de la concurrence des «Sang et Or». Ces derniers ont donné un goût à la compétition dominée par notre club. Depuis des années, la région de Mornag a été le fief de la lutte libre. Plusieurs champions sont sortis de ce club. Nous avons des pépinières, des écoles, des académies, des centres de formation. Il est à souligner que le niveau intellectuel de nos athlètes est assez élevé. En féminines, nous avons des championnes telles que Naziha Hamza et Hédia Trabelsi. Pour les garçons, Mohamed Ali Belaïche et Abdellaoui», a souligné l'entraîneur-président du club, Mansour Douissi. Ce dernier a aussi mis en exergue sa double casquette en soulignant qu'il n'a pas trouvé la personne adéquate pour reprendre la présidence. «Je suis à bout. Je ne cesse de chercher une personne pour la présidence du club qui a tant donné à la lutte tunisienne. Je fais tout : entraîneur, dirigeant, président. Je sais que c'est trop. Ajoutez à cela le problème féminin. Nous avons 250 athlètes, et 4 entraîneurs», a encore souligné l'entraîneur de l'Avenir Sportif de Mornag. Il a aussi évoqué la médaille olympique de Marwa Amri : «Nous avons applaudi la médaille olympique de Marwa Amri. Je persiste à croire que nous avons actuellement 100 Marwa Amri qui n'attendent que d'être encouragées. Il est urgent de revoir les règlements généraux pour aider la lutte à être plus compétitive. Notre réussite dépend de notre jeunesse», a conclu Mansour Douissi.