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Lena Chamamyan, encensée par la foule
Festival de Hammamet
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 08 - 2017

Soirée formidable qu'a animée la chanteuse syrienne Lena Chamamyan, vendredi dernier, au cours d'un concert en deux parties au Théâtre de plein air de Hammamet. Elle a fait voyager avec sa voix, à la fois lyrique et angélique, les spectateurs venus nombreux dans de belles et agréables musiques du monde. La première partie de la soirée, le jeune Wajdi Riahi, primé lors de la dernière session des Journées musicales de Carthage, a fait découvrir, quant à lui, son album North Africa, mélange de musique moderne et traditionnelle.
23h00 passées, la foule s'impatientait de voir l'arrivée sur scène de Lina Chamamyan. Les gradins l'accueillent chaleureusement. Belle avec sa tignasse rousse et sa robe longue vert olive, la syro-Arménienne apparait comme une fée au cours de ce concert qui s'est étirée en longueur. De sa voix puissante et limpide proche de celle de Fayrouz, sa présence irradiante, la chanteuse s'est emparée de tous les succès du répertoire de la musique syrienne qu'elle a interprétés à sa façon avec toutefois quelques dissonances.
Munie d'un petit instrument de musique, elle joue et chante en même temps un refrain arménien, mais ceci n'est que l'entame, la suite est composée de grandes chansons syriennes : «Lama Bada» «Ala Mouj El Bahr», une chanson du patrimoine tunisien, une chanson française de Jacques Brel. Polyglotte, son champ de références large lui donne accès aux musiques du monde oriental et occidental avec des arrangements de haut niveau. Jazz, musique classique, musique soufie, fado portugais, musique tzigane des Balkans, grecque, arménienne, indienne et africaine, rien ne lui échappe. Elle puise dans tous les registres. Résultat : une musique colorée, vive et vivante qui offre du bonheur aux mélomanes.
Son parcours musical, Chamamayan l'a commencé par la musique religieuse puis elle s'oriente vers le jazz. Ses idoles sont Ella Fitzerald, Diana Reeves, Dulce Pontes, Amalia Rodriguez, et puis les divas arabes : Oum Kalthoum et Fayrouz. Mais elle se dit chanteuse lyrique qui dégage beaucoup d'émotion surtout lorsqu'elle chante son pays : la Syrie. Le public formé de jeunes et moins jeunes s'est laissé emporter par les mélodies aériennes interprétées par la chanteuse à la soprano. Il l'accompagne en faisant la chorale. Piano, contrebasse, trompette, percussion, batterie, guitare, flûte, tabla et trois qanoun (cithare) forment l'orchestre qui la soutient musicalement. Les musiciens sont de diverses origines (tunisiens, syriens, égyptiens, européens etc.) prouvent l'attachement de Chamamyan à la diversité des origines et influences.
Ses chansons aussi bien personnelles que celles empruntées aux autres chanteurs répercutées par sa voix exceptionnelles sont une invite à l'amour, la paix et l'entente des uns et des autres. Le public communie et communique. La joie est partagée entre la scène et les gradins. La soirée continue sans relâche. Elle reprend de nouvelles chansons, puis vire vers le patrimoine. Jamais à aucun moment, il n'y a eu relâchement ou ennui. Tout se passe formidablement bien.
En vedette américaine, le jeune Wajdi Riahi dont Lena Chamamyan avait apprécié le talent lors des JMC, s'est fait épauler par elle. Elle le soutient et croit en ses dons. Il a déployé au piano tout son savoir musical. Ses compositions, qu'il a signées, portent la grâce des premiers bourgeons. Salué par le public, le jeune artiste a de l'avenir devant lui et des capacités qui feront de lui un bon et grand musicien.


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