Avec 3 participations aux JO, 8 titres africains, un titre de championne du monde, 2 titres méditerranéens, une apothéose disputée à Paris et une 3e place au mondial junior, la lutteuse se positionne comme l'une des meilleures sportives tunisiennes. Et l'appétit vient forcément en mangeant ! Elle était déjà entrée dans l'histoire avant même d'avoir disputé l'apothéose du mondial de lutte qui s'est tenu à Paris. Grâce à une performance saluée par tous, Marwa Amri est tout d'abord devenue la première lutteuse africaine à atteindre la finale d'un mondial de lutte. Pour cette sportive de talent, on pourrait même dire que «Paris lui va si bien», sachant qu'elle a, dans un passé récent, remporté la médaille d'or (de la catégorie des moins de 58 kg) du Tournoi International de Paris en battant son adversaire polonaise. Ce fut un «warm-up» et rendez-vous a été pris pour les choses sérieuses, le championnat du monde qui a lieu à la ville des Lumières. Pour Marwa, les distinctions s'enfilent et les projecteurs s'allument à chacune de ses apparitions. Rappelons qu'elle avait aussi décroché sa première médaille olympique à Rio. Une année faste Pour revenir aux championnats du monde de Paris, là ou Marwa Amri a encore excellé, notre porte-drapeau a disposé de la Kirghise Aisuluu Tynybekova lors du dernier carré. Par la suite, notre championne n'a pu aller au bout de ses intentions face à l'Américaine Helen Louise Maroulis, une adversaire de taille. L'année 2017 a été forcément faste. Marwa Amri a quasiment tout raflé cette année. Meeting d'Allemagne, d'Espagne et de France, outre son neuvième titre continental en début d'été. A 28 ans, Marwa Amri n'est nullement rassasiée et un homme de talent est derrière cette éclosion attendue. Zouheir Sghaïer, champion d'Afrique en 1987, puis sélectionneur national de lutte féminine depuis 2007, n'a pas manqué de prodiguer ses conseils et de montrer la voie à notre championne. Pour Marwa Amri, que de chemin a été parcouru depuis l'année 2009 aux Jeux méditerranéens de Pescara (médaille de bronze). Elle n'était que junior mais avait de l'ambition à revendre. Avec 3 participations aux JO, 8 titres africains, un titre de championne du monde dans la catégorie des moins de 55 kg en 2014, 2 titres méditerranéens, une apothéose disputée à Paris et une 3e place au mondial junior, la lutteuse se positionne comme l'une des meilleures sportives tunisiennes. Et elle n'a pas fini d'écrire l'histoire.