Auteurs d'une bonne deuxième mi-temps, les «Noir et Blanc» ont réussi à s'octroyer intelligemment les trois points de la victoire Stade olympique de Gabès. Temps chaud. Assistance moyenne. Pelouse en bon état. Arbitrage Karim Khmiri. Buts de Chaouat (46'), Sugary (73') et Wallou Ndong (90+4) pour le CSS et de Isaka Abudo (86') pour le SG. SG : Naouara, Nefzi (Mahmoud), Haj Mabrouk, H. Abbès, Ben Sassi, A. Mida, Melliti, Tej, Orkoma (Mansour), Isaka Abudo, Gharsallaoui. CSS : Gaâloul, Mathlouthi, Raymond, Ben Salah, Mériah, Karoui (Kamoun), Awadhi, Sugary (Louati), Marzouki, Hannachi, Chaouat. Gérard Buscher avait eu raison de penser et de dire que les choses sérieuses commenceraient pour lui et pour ses protégés à partir du match contre le CSS, un adversaire de qualité et un sparring-partner qui pose problème à l'extérieur comme à domicile. Après la défaite d'hier par 3 buts à 1, on peut dire que la lune de miel est finie pour le coach de la «Stayda» et pas mal de travail l'attend à tous les niveaux pour redresser la barre et oublier ce douloureux coup d'arrêt, alors que l'équipe avec deux succès consécutifs et un nul était en train d'épouser une véritable courbe ascendante. Le principal grief qu'on peut faire aux Gabésiens est d'avoir débuté le match à petits trots, avec un rythme très lent, peu d'actions dignes d'être citées, ce qui a fait le bonheur d'un ensemble sfaxien qui n'est pas entré lui aussi dans le vif du sujet et a préféré garder toutes ses forces et l'effet surprise pour la 2e mi-temps. Effectivement, à peine une minute de jeu dans la deuxième période, le jeune n°9 Firas Chouat hérite d'un ballon anodin en profondeur et sans temporiser reprend victorieusement dans un angle droit pourtant fermé de Nouara (46'). Une véritable douche froide pour Akram Ben Sassi et sa défense qui mirent du temps à s'en remettre, encaissant un deuxième but de Sugary (73'). L'équipe «noir et blanc», revigorée avec cet avantage conséquent à la marque, va gérer tranquillement le dernier quart d'heure, limitant ses prises de risque devant et se recroquevillant derrière, ce qui a failli quand même lui coûter cher avec un but superbe de Isaka Abudo, consécutif à un contrôle parfait et une reprise imparable dans les buts de Gaâloul (86'). Le coup de massue Mais ce n'était que feu de paille puisque dans le temps additionnel (90'+4), Wallon Ndong mit fin aux espoirs de la «Stayda» revenue en force dans les derrières minutes et lui assena le coup de grâce en reprenant judicieusement du plat du pied un joli travail et service sur le côté gauche de Firas Chaouat. Ainsi, grâce à sa bonne deuxième mi-temps et au duo Chaouat-Ndong, le CSS entre à Sfax avec un succès aussi précieux que mérité.