• Souci de la Tunisie de promouvoir les ressources humaines en tant que première richesse nationale • Le classement de la Tunisie parmi les économies les plus performantes en Afrique est le fruit d'une démarche basée sur l'étroite corrélation entre l'économique et le social La ville de Hammamet abrite du 19 au 21 février le congrès des anciens de l'Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (Aiesec Alumni international meeting), placé sous le signe «Conduire le changement». Ces assises se tiennent en marge du Congrès mondial de l'association dont les travaux se poursuivent jusqu'au 26 février. La rencontre offre l'occasion d'examiner les moyens de soutenir l'action de l'association et de permettre aux alumnis (anciens) de l'Aiesec, notamment les hommes d'affaires et hauts cadres, de prendre connaissance du climat des affaires en Tunisie et des opportunités d'investissement dans le pays. M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, a indiqué que la tenue du Congrès mondial de l'Aiesec, sous le haut patronage du Président de la République, traduit le souci de la Tunisie de promouvoir les ressources humaines en tant que première richesse nationale sur laquelle le pays a parié pour relever les défis du développement. Il a fait remarquer que le classement de la Tunisie parmi les économies les plus performantes en Afrique est le fruit d'une démarche de développement basée sur l'étroite corrélation entre l'économique et le social, et visant à assurer la justice sociale, tout en garantissant l'efficience économique. M. Agrebi a, ensuite, passé en revue les composantes de l'approche de développement adoptée en Tunisie. Une approche prospective qui repose sur le consensus national et les réformes structurelles, a-t-il souligné. Il a affirmé que la Tunisie, qui œuvre à relever l'enjeu de l'emploi, a orienté ses efforts de développement vers les activités à haut contenu scientifique et a adapté son infrastructure de communication aux normes internationales. Le ministre a mis l'accent sur la poursuite des réformes relatives à la qualification des ressources humaines, en vue de mieux les adapter aux besoins de l'économie du savoir. De son côté, M. Victor Loewenstein, président de l'Association des anciens de l'Aiesec, a loué le choix de la Tunisie d'investir dans ses ressources humaines. Il s'est félicité du haut niveau de compétence des Tunisiens, membres de l'association, notamment dans les domaines des finances, des affaires et du leadership.Enseignement supérieur — Méditerranée