«Il n'y a pas de continuité, pas de cachet, pas de fond de jeu, pas de leader à chaque ligne de jeu». «C'est forcément une quinzaine difficile pour le Club Africain. Le CA vit des jours compliqués ayant été battus à deux reprises en un court laps de temps. Le staff technique est notamment au centre de toutes les critiques. Mais pas seulement. Il n'y a pas de continuité, pas de cachet, pas de fond de jeu, pas de leader à chaque ligne de jeu. Bref, cette équipe est instable et fragile. Personnellement, je n'ai jamais perdu confiance, je ne la perds jamais. Quelquefois, les choses ne vont pas bien, c'est la vie, ça fait partie du football. On n'arrive pas à faire tout ce qu'on veut, mais je garde confiance et j'essaie de positiver. Mais il faut corriger certaines imperfections et préparer l'avenir dès maintenant. Sur ce, les joueurs raillés ne doivent pas accorder trop d'importance aux critiques. Maintenant qu'ils sont là, ils doivent avancer tout simplement, même si les critiques glissent sur eux de manière incendiaire. Oui, les critiques font partie du métier. Quand on n'est pas performant ou qu'on ne parvient pas à faire ce que les gens attendent de vous, il est normal d'être critiqué. Quand elles concernent les prestations sur le terrain, il faut les accepter de manière lucide». Le grand frère ! « Vous savez, indépendamment de toute qualité technique ou de valeur collective, je sens que nos joueurs communiquent peu ou mal. Exemple : quand tu as plus d'expérience, que tu as joué plus de matches que les autres, il est important de parler, d'aider les plus jeunes. Ça fait partie du job. Maintenant, pour rebondir, les statistiques ne sont pas très importantes ; le plus important est de réagir et de retrouver confiance et espoir. Volet effectif, je pense qu'il y a moyen de mieux faire. Remis en question, le mercato clubiste a été davantage pointé du doigt en raison des difficultés du CA à garder certains tauliers depuis deux années (Srarfi, Oueslati, Haddedi, Ben Mustapha). Le CA et son projet actuel n'ont donc pas manqué d'être taclés. Autant de reproches qui n'ont pas manqué d'être exhumés après les derniers flops constatés à Kairouan et face aux Bardolais. Même si les exigences du projet clubiste n'ont jamais varié, je voudrais vous rappeler qu'il est difficile de lutter contre la réalité du football locale actuelle. La bipolarisation ou plutôt la hiérarchie est telle que le CA doit cravacher dur pour rattraper le temps perdu. Le football n'est pas une science exacte, mais les clés de la réussite sont connues de tous. Il faut disposer de bons joueurs qui évoluent en parfaite intelligence et complicité. Volet emplettes clubistes, il faut que les mouvements réalisés soient à l'avenir salués par leur cohérence et rien d'autre ».