Le Courant démocrate et l'Alliance démocratique ne font désormais qu'un. Le secrétaire général du Courant démocrate, Ghazi Chaouachi, a annoncé, hier, la fusion de ces deux partis politiques. Le protocole d'accord de fusion a été signé dimanche et une déclaration politique a été rendue publique à cette occasion. Maintenant le nom de «Courant démocrate», cette formation se veut une alternative au pouvoir et une nouvelle force politique sociale-démocrate pour faire face aux partis de droite qui ont subi un échec au pouvoir, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. «Nous aspirons aujourd'hui à réaliser un grand projet. Malgré les initiatives ratées, dont notamment celle lancée par le parti Ettakatol après la présidentielle de 2014, nous cherchons toujours à rassembler la famille sociale-démocrate», a-t-il dit. D'après Chaouachi, «le Courant démocrate va maintenir le logo du vélo». Maintenu au poste de secrétaire général du Courant démocrate, Chaouchi a déclaré que l'ancien secrétaire général de l'Alliance démocratique, Mohamed Hamdi occupe désormais le poste de secrétaire général adjoint de cette nouvelle formation. Pour Mohamed Hamdi, «cette fusion vise à créer une nouvelle dynamique pour attirer l'attention des Tunisiens, dissiper le sentiment de déception vis-à-vis des politiques et de l'action politique en Tunisie et rassembler les Tunisiens autour d'une démocratie sociale juste». Fondé le 30 mai 2013, par Mohamed Abbou à la suite de son départ du Congrès pour la République, le Courant démocrate détient trois sièges à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Fondée le 8 novembre 2012 par des membres de l'Assemblée nationale constituante (ANC) appartenant à l'aile réformiste du Parti démocrate progressiste, l'Alliance démocratique, quant à elle, détient un seul siège au parlement. Après fusion, le Courant démocrate détient désormais quatre sièges au Parlement.