La lutte contre l'exclusion et l'atténuation de la pauvreté occupent une place de choix dans ledit programme pour ne plus le léguer d'une génération à une autre Dans le cadre du projet de loi de finances 2018, l'Etat a mis en place une stratégie de lutte contre l'exclusion et l'atténuation de la pauvreté en traitant les facteurs conduisant à l'indigence à travers une approche participative impliquant toutes les parties prenantes. Cette stratégie prévoit le développement des programmes et des mécanismes d'inclusion sociale. Il s'agit aussi d'offrir les opportunités aux catégories indigentes et celles classées à revenu limité en vue de les aider à sortir de la précarité en participant à la production. En fait, le programme de « la sûreté sociale » profitera aux catégories nécessiteuses et à revenu limité aussi bien aux Tunisiens qu'aux étrangers résidents d'une façon légale dans notre pays, et ce, pour concrétiser le principe de traitement réciproque et conformément aux conventions internationales signées dans ce domaine. Mieux encore, à la faveur de ce programme, les catégories à revenu limité et pauvres auront droit à un minimum de revenu ainsi qu'aux avantages sanitaires. Limiter les disparités sociales Il sera procédé aussi à la promotion de ces catégories en vue d'améliorer leurs conditions de vie à travers l'amélioration de l'accès aux services de base comme la santé, l'éducation, l'enseignement, la formation professionnelle, l'emploi et l'habitat. Parallèlement, les mécanismes d'inclusion sociale et économique seront consolidés en consacrant le principe du « compter-sur-soi ». La lutte contre l'exclusion et l'atténuation de la pauvreté occupent une place de choix dans ledit programme pour ne plus le léguer d'une génération à une autre. On va limiter, de même, les disparités sociales et privilégier l'égalité des chances pour établir l'équité sociale et la solidarité. Les avantages auxquels ont droit les bénéficiaire du programme « sûreté sociale » les transferts et l'appui financier, les prestations médicales et les mécanismes d'inclusion sociale et financière. A noter qu'un registre de données sur les catégories pauvres et à revenu limité sera élaboré au sein du ministère chargé des Affaires sociales. Pour ce faire, on va tenir compte des enquêtes menées par des spécialistes et experts sociaux en plus des résultats croisés avec les bases de données publiques. Par ailleurs, une commission nationale du programme « sûreté sociale » sera constituée. Elle sera chargée de définir les orientations générales relatives aux politiques sociales de l'Etat dans le domaine de la promotion des catégories pauvres et à revenu limité. Autant de mesures qui visent, en définitive à améliorer un tant soit peu les conditions de vie de ces catégories sociales qui ont souffert, depuis des années, des effets néfastes du déséquilibre régional et d'une infrastructure de base défaillante ou inexistante. Le programme de « sûreté sociale » devrait changer la donne en incitant les jeunes à l'initiative privée pour améliorer leur revenu. L'Etat mettra à leur disposition les facilités matérielles et financières nécessaires pour qu'ils puissent concrétiser leur projet.