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Une situation qui s'aggrave dans les régions
Familles nécessiteuses
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000

Les aides fournies aux familles nécessiteuses connaissent une évolution constante, mais on compte toujours un nombre élevé de familles qui vivent dans l'extrême pauvreté, notamment en milieu rural.
Le nombre de familles nécessiteuses bénéficiaires d'une allocation trimestrielle de 23 dinars n'était que de 74.000 en 1986. Ils ont atteint en 2013 le nombre de 235.000, et bénéficient d'une allocation mensuelle de 110 dinars, alors que 78.500 enfants scolarisés ont droit à une aide de 10 dinars par mois. Cela illustre bien l'augmentation des ménages dont le revenu est modeste, ne leur permettant pas de subvenir à leurs besoins. Cela témoigne également de l'importance des charges de l'Etat pour venir en aide aux plus nécessiteux.
Il faut rappeler à ce propos que le mécanisme principal destiné à fournir une aide directe ciblée aux populations pauvres est le programme d'aide aux familles nécessiteuses mis en place depuis 1986.
Ce programme accorde des aides financières directes et un accès gratuit aux soins à toutes les populations pauvres selon des critères précis établis par les pouvoirs publics, le but étant de fournir ces avantages à ceux qui les méritent vraiment, quel que soit leur lieu d'habitation. La création de ce programme faisait partie des mesures d'accompagnement du Programme d'ajustement structurel, qui a été imposé en 1986, suite à la dégradation des indicateurs économiques. L'objectif principal était d'atténuer les effets négatifs de ces mesures d'austérité sur les catégories les plus vulnérables de la population. De plus, de nombreux travailleurs dans les secteurs tertiaire et indépendants – dont les membres de la famille sont souvent nombreux et sans emploi – n'ont pas assez de ressources financières pour acheter les produits de base comme le pain, le lait, la semoule...
Réduire le taux de pauvreté
Les familles inscrites audit programme bénéficient ainsi d'une assistance médicale gratuite. En outre, d'autres personnes issues d'un autre groupe de population à revenus limités profitent d'une prise en charge par l'Etat, selon un tarif réduit, des soins de santé. Il s'agit des familles qui ne sont pas en mesure de s'affilier à un régime de sécurité sociale et dont le revenu est compris entre 1 et 2 fois le salaire minimum (Smig), selon la taille du ménage. En 2012, 578.000 familles on bénéficié de cette aide publique.
Le développement économique prend en compte la situation de la pauvreté et de la cohésion sociale en vue de garantir l'équité dans la répartition des fruits de la croissance. Toutefois, les programmes d'aide qui ont atteint leurs limites se caractérisent par certains dysfonctionnements qui les rendent inefficaces, voire incapables d'atteindre les objectifs fixés par les pouvoirs publics. L'évolution démographique importante – accompagnée par une hausse du nombre des pauvres – , au cours des dernières années, a mis en question la viabilité financière des différents programmes. La réduction de la pauvreté a nécessité des fonds considérables, mais le problème demeure entier, même si l'objectif du millénaire pour le
développement vise la réduction de moitié de la population pauvre, entre 1990 et 2015.
Le taux de pauvreté extrême en Tunisie demeure inquiétant et a atteint des proportions inquiétantes.
Cependant, la réduction du taux de pauvreté n'a pas profité équitablement à toutes les régions du pays. Celles de l'Ouest restent encore défavorisées, avec une pauvreté extrême atteignant les 14,3 % dans la région du Centre-Ouest. L'écart par rapport aux régions les moins pauvres s'est accru et les zones rurales connaissent encore une extrême pauvreté estimée à 9,2 %. Les disparités régionales se caractérisent notamment par des lacunes en matière d'éducation, des insuffisances dans l'accès aux services de base comme l'eau, l'assainissement et l'électricité, les soins de santé infantile et maternelle. Pour atteindre les dispensaires, les familles ne disposent même pas de moyens de transport et sont obligées, parfois, de parcourir des kilomètres dans des zones à risques. Le taux d'absentéisme dans les écoles rurales est également élevé à cause de la pauvreté et du manque de bus.


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