1.700 apprenants sont inscrits pour l'année 2017/ 2018. Une formation de 2 ans à 3 niveaux dans 9 spécialités en vue de l'obtention de l'un de ces 3 diplômes: CAP, BTP ou BTS. A la fin de la formation en électronique industrielle, l'apprenant-diplômé peut être embauché dans une entreprise industrielle. «Créé le 6 janvier 1986, le Centre de formation en électronique de Sousse ne disposait à l'ouverture que d'une seule spécialité, à savoir l'électronique industrielle, de 48 apprenants et de 11 formateurs», nous a indiqué Karim Boubaker, directeur de ce centre, tout en poursuivant qu'actuellement et pour l'année en cours 2017/ 2018, le centre compte 1.700 apprenants inscrits, formés dans 9 spécialités, 82 cadres pédagogiques, 39 agents administratifs et de soutien, 29 laboratoires et une bibliothèque. La formation dure 2 ans dans 3 niveaux Pour le 1er niveau de formation couronné de l'obtention du certificat d'aptitude professionnelle (CAP) auquel peuvent accéder les élèves ayant accompli la 9e année de l'enseignement de base général ou technique, les apprenants choisissent entre deux spécialités : «électricien de bâtiment» et «électricien câbleur tabletier». Pour le 2e niveau de formation couronné de l'obtention du brevet de technicien professionnel (BTP) auquel peuvent s'inscrire les élèves ayant accompli la 2e année secondaire et même ceux ayant le niveau du bac, les apprenants choisissent entre 4 spécialités, à savoir : «la maintenance microsystème informatique», «l'électronique industrielle», «l'électronique maritime» et «l'automatisme et l'informatique industrielle». Enfin, pour le 3e niveau de formation couronné de l'obtention du brevet de technicien supérieur (BTS) auquel peuvent accéder les bacheliers, les apprenants choisissent entre 3 spécialités, à savoir : «les télécommunications, option informatique», «l'automatisme et l'informatique industrielle» et «la maintenance mécatronique». L'objectif principal de ce centre, a-t-il ajouté, est la formation d'une main-d'œuvre qualifiée dans le domaine de l'électronique industrielle ainsi que l'intégration des jeunes formés dans le marché de l'emploi. Inscription des bacheliers Au cours de notre visite au centre, nous avons rencontré Rahil Talbi, responsable de l'information, de l'orientation et de l'accompagnement, qui nous a signalé que les nouveaux bacheliers ont la priorité pour s'inscrire au centre sans passer par un concours. En outre, les apprenants aux 3 niveaux doivent passer 2 ans de formation selon 5 modes, à savoir «la formation initiale», «la formation en alternance : centre-entreprise», «la formation continue», «la formation à distance à travers le site: eot. edunet.tn» et «la formation à la carte». Coopération tuniso-allemande et française De son côté, Afif Ben Soussia, formateur-coordinateur des groupes pédagogiques en télécommunications et informatique, nous a signalé que les apprenants bénéficient d'une formation pratique et théorique dans les domaines de l'électricité, de l'électronique, de l'informatique et des télécommunications, et ce, selon les nouvelles technologies des équipements de télécommunications (radar, sonar, système de positionnement géographique : GPS) et de mécatronique (réseau industriel «profinet», automates programmables industriels «api»...). Au terme de la formation dans les 3 niveaux, le diplômé peut être embauché dans une entreprise industrielle. Il a ajouté que le centre assure la formation des apprenants en partenariat avec plus de 1.000 entreprises sises dans la région et les régions avoisinantes ainsi qu'en partenariat avec les institutions de l'enseignement supérieur. Le centre a établi, a-t-il mentionné, un programme de coopération tuniso-allemande dit «pacte pour l'emploi» durant la période 2016-2018, et ce, avec le district de Bavière ainsi qu'un programme de coopération tuniso-française pour l'appui à la formation et à l'intégration professionnelle dit «Pafip». Ces deux programmes visent à améliorer les équipements de formation et la formation des formateurs à travers des actes de formation entrepris par des experts allemands et français.