Le procureur général de la direction militaire a démenti hier l'information faisant état de l'émission d'un mandat de dépôt contre l'ancien ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, sur fond de l'affaire d'atteinte à la sûreté de l'Etat impliquant l'homme d'affaires Chafik Jarraya. L'information relayée par les médias et sur les réseaux sociaux selon laquelle le juge d'instruction militaire près le Tribunal militaire permanent de première instance a émis un mandat de dépôt contre l'ancien ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli est infondée, a indiqué le procureur général de la direction militaire dans un communiqué. A ce stade de l'enquête, la seule mesure qui a concerné à l'heure actuelle Najem Gharsalli consiste au fait qu'il a été entendu en tant que témoin en sa qualité d'ancien ministre de l'Intérieur, précise le procureur général de la direction militaire. Tout changement dans la situation des parties concernées par l'enquête exige la finalisation de certaines procédures préliminaires, a ajouté le communiqué. Dans des déclarations accordées hier après-midi à des radios, Najem Gharsalli, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ambassadeur de Tunis au Maroc, a indiqué que le juge d'instruction du Tribunal militaire l'a entendu en tant que témoin et n'a pas émis à son encontre un mandat de dépôt.