Encore une fois, nos arbitres font dans les deux poids deux mesures et créent des polémiques inutiles. Comme au passé récent et probablement pour toujours, nos arbitres ne vont pas gagner la confiance des clubs. Certainement que ces clubs et leurs dirigeants sont loin d'être objectifs et «honnêtes» quand il s'agit d'eux, mais nos arbitres y mettent trop de leur subjectivité en sifflant pour les favoris. Rien ne justifie les actes de violence et de vandalisme des dirigeants à l'encontre des arbitres, comme ce fut le cas lors du match Métlaoui-EST, mais la prestation de Maher Harrabi et ses erreurs d'appréciation sur les buts de l'EST ne peuvent pas passer inaperçus. Tout comme d'ailleurs la prestation de Nasrallah Jaouadi, arbitre du match CA-USBG, et son erreur grossière en privant Ben Guerdene d'un penalty et d'un carton rouge à l'encontre de Ahmed Khelil. Dans les deux matches, l'EST et le CA avaient certainement une supériorité sur leurs adversaires du jour, mais en aucun cas, ils avaient besoin de faveurs pour gagner. A Métlaoui, la faute de Coulibaly sur Abdessalam était si évidente que l'on ne croit pas que l'arbitre ni son assistant n'ont pu le voir. C'était juste avant un penalty régulier pour l'EST. Et sur le deuxième but, le temps additionnel de la première mi-temps était épuisé, et était inutile de laisser le jeu se poursuivre. On répète, l'EST était supérieure à l'ES Métlaoui, mais il ne fallait pas aussi pour Harrabi commettre ce genre d'erreurs qui a pesé sur le score final et créer des scènes de violence évitables. De même pour Jaouadi qui a influencé le résultat du match CA-USBG en fermant les yeux sur un penalty en faveur de Loua, tiré par le maillot par Khelil. Pourquoi ces excès de zèle de la part de nos arbitres ? Il n'y a qu'une seule explication. Ce sont des arbitres qui calculent, qui donnent des coups de pouce aux clubs favoris, et qui préservent un certain équilibre d'intérêts à la FTF. Il n'y a pas d'autres explications, car si deux arbitres comme Harrabi et Jaouadi n'ont pas pu apprécier ces situations et qu'ils se sont trompés, c'est très grave. Calculateurs Les deux poids deux mesures dans notre championnat est une vérité que personne ne peut contester. Il y a un ordre pour les clubs, il y en a ceux qui sont plus «pistonnés» que d'autres, et il y a aussi ces petits clubs qui doivent créer quelque chose d'extraordinaire pour battre un favori. Ils sont lésés par les «meilleurs» arbitres internationaux désignés et ce sont eux qui, de par leur compétence, pensent donner des coups de pouce sans que l'on s'en aperçoive. Il est tout à fait normal qu'aucun arbitre tunisien ne sifflera au Mondial. Ils sont tous calculateurs et n'ont pas une forte personnalité. Ils ouvrent la voie à la violence et à l'arrogance des dirigeants et entraîneurs qui ne cherchent que des alibis pour expliquer leurs défaites !