Au niveau mondial, la Tunisie occupe la 117e place sur 160 pays pour ce qui est de l'indice de la liberté économique. Les travaux du 2e congrès régional de la liberté économique dans le monde arabe (Tunis, les 25 et 26 novembre) ont été clôturés par la formulation de plusieurs recommandations. Concocté par plusieurs organismes dont la fondation Friedrich Newman pour la liberté et l'Institut canadien Frizer, le congrès a été une occasion pour présenter le 12e rapport sur la liberté économique dans le monde arabe de 2017 avec le classement mondial des pays arabes dans la liberté économique. La Tunisie a occupé la 12e position sur 22 pays arabes. Notre pays a connu un recul d'une seule position par rapport à son classement de l'année dernière. Cette dégringolade concerne notamment la liberté du commerce extérieur, l'organisation de l'activité commerciale et le marché de l'emploi. Des critères pour mesurer la liberté économique Au niveau mondial, la Tunisie occupe la 117e place sur 160 pays pour ce qui est de l'indice de la liberté économique. Le Bahrein a préservé sa première place en ex-æquo avec les Emirats arabes unis, suivis de la Jordanie, le Koweït, le Liban, le Qatar, la Palestine, Oman, la Somalie, l'Arabie Saoudite, le Yemen, l'Egypte, le Maroc, Djibouti, la Mauritanie, les Iles Comores, le Soudan, l'Irak, l'Algérie, la Libye et la Syrie qui a occupé la dernière place. A noter que le rapport en question qui a été élaboré par l'Institut canadien Frizer se base sur des critères objectifs — pour mesurer le degré de la liberté économique de chaque pays — à savoir la volume des dépenses du gouvernement, la loi commerciale, la protection des droits de propriété, la politique monétaire, la liberté de commerce et l'organisation de l'activité commerciale. Le rapport présenté au cours du congrès a comporté un ensemble de recommandations en matière de liberté économique en vue d'améliorer l'indice y afférent dans certains pays arabes qui souffrent d'un déficit économique. Un appel a été lancé à ces derniers pour qu'ils engagent des réformes en profondeur dans le but d'améliorer la liberté économique et assurer le développement escompté.