La Chabiba est dans le dur et les dirigeants doivent réagir. Rien ne va plus! C'est ce que l'on pourrait penser actuellement de la JSK qui donne l'impression d'être un navire en perdition. Après une prestation catastrophique, la saison écoulée, où l'équipe a frôlé le pire, les Aghlabides reprennent cette saison leur instabilité. Les membres du nouveau comité directeur n'ont pas réussi à imposer la discipline dans le groupe. Les contestations des joueurs ont atteint six grèves depuis le début de la saison à cause de leurs arriérés. Après la dernière victoire face au SG (2-0) à Kairouan, les supporters s'attendaient à une stabilité et la reprise de la sérénité du groupe. En revanche, depuis la reprise des entraînements la semaine dernière, les joueurs ont montré des signes de mécontentement. Le staff technique a programmé un stage à Djerba avant la reprise du championnat pour ressouder le groupe. Malheureusement, le jour du départ à Djerba, les joueurs ont demandé le virement de leurs arriérés avant l'entame du stage. Kadri claque la porte Les dirigeants n'ont pas réussi à assurer une partie des arriérés des joueurs. La décision fut de reporter le stage et de continuer la préparation à Kairouan. Cette décision hâtive a provoqué la colère du coach Jalel Kadri. Il a estimé que le travail dans ces conditions est difficile et il a annoncé son départ. Malgré l'intervention du président du club, le coach aghlabide n'est pas revenu sur sa décision. Selon des proches du club, au cours de la trêve, certains joueurs ont semé la zizanie dans le groupe. L'équipe retombe dans les mêmes difficultés. Et l'entraîneur Jalel Kadri d'expliquer : «Depuis mon arrivée à la tête de la JSK, j'ai remarqué les difficultés financières des joueurs. Cette instabilité a eu ses conséquences sur l'ambiance du travail. J'ai demandé aux dirigeants de chercher un accord avec les joueurs au cours de la trêve du championnat avant l'entame de la préparation. Malgré les efforts des dirigeants pour assurer les salaires et les primes nous sommes confrontés à des exigences budgétaires exagérées. Je suis incapable de continuer avec cette tension dans le groupe. Des mesures disciplinaires sont indispensables pour reprendre la stabilité dans le groupe. Je ne peux pas assurer le rôle technique et administratif. Je préfère me retirer pour le bien de l'équipe». Le départ de Jalel Kadri ne sera pas une solution aux différents problèmes administratifs de la JSK. Les dirigeants aghlabides sont appelés à chercher des solutions urgentes pour éviter les mauvaises conséquences.