Hors énergie, les prix ont augmenté à l'export de 13,7% et à l'import de 15,6%. En effet, au cours de l'année 2017, les prix de l'énergie ont enregistré des hausses de l'ordre de 16,8% à l'export et de 30,4% à l'import. Du travail en profondeur reste encore à faire pour équilibrer la balance commerciale. C'est que les importations sont toujours supérieures aux exportations et cela a des impacts négatifs sur la croissance. La Tunisie est, aujourd'hui, obligée d'importer de grandes quantités de matières premières pour satisfaire la consommation des particuliers et des entreprises. C'est le cas, par exemple, de l'énergie et des céréales qui occupent une place de choix dans nos importations habituelles. Au cours de l'année 2017, les échanges commerciaux de la Tunisie avec l'extérieur ont enregistré en volume (prix constant) une hausse à l'export de l'ordre de 4,3% et à l'import de l'ordre de 2,6%. Au niveau des prix, les exportations ont augmenté de 13,2%, et les importations de 16,7%. Il est nécessaire de renforcer davantage les exportations en ciblant de nouveaux marchés d'autant plus que le gouvernement avait pris récemment plusieurs mesures de nature à booster les ventes à l'étranger des différents produits de consommation. En valeurs courantes, les échanges commerciaux de la Tunisie avec l'extérieur ont atteint au cours de l'année 2017 34.426,6 MD en exportations et 50.018,7 MD en importations, enregistrant ainsi une hausse de l'ordre de 18,1% à l'export et de 19,8% à l'import, et ce, par rapport à l'année 2016. Bons résultats pour l'énergie Hors énergie, les prix ont augmenté à l'export de 13,7% et à l'import de 15,6%. En effet, au cours de l'année 2017, les prix de l'énergie ont enregistré des hausses de l'ordre de 16,8% à l'export et de 30,4% à l'import. Au cours de l'année 2017, les exportations en volume ont augmenté de 6,7% pour le secteur de l'énergie et de 7,1% pour le secteur de l'agriculture et des industries agroalimentaires, et ce, par rapport à la même période de l'année précédente. Même si la Tunisie ne dispose pas de grandes quantités d'hydrocarbures, elle parvient tout de même à en exporter une partie à l'étranger tout en continuant à importer du pétrole pour satisfaire les besoins locaux. Par ailleurs, le secteur des mines, phosphates et dérivés ont baissé en volume de l'ordre 3,7%. Concernant les importations, l'évolution en volume est marquée par une hausse au niveau de la majorité des secteurs, en particulier le secteur des mines, phosphates et dérivés de l'ordre de 10,7%. Les arrêts de production du phosphate a engendré un manque à gagner pour la compagnie de phosphate de Gafsa qui est appelée à récupérer les marchés perdus. Les mouvements sociaux dans le bassin minier ont pesé de tout leur poids dans la production de cette matière très demandée par le marché extérieur.