grâce à la karatéka Jami, le karaté tunisien a sauvé sa crédibilité à Paris La karatéka du TAC Chahinez Jami a réussi à s'octroyer la seule médaille au dernier Open international de Paris. En effet, la combattante tunisienne a remporté la médaille de bronze après une lutte sans merci face à six adversaires de haut niveau qui ont participé à cette manifestation pour préparer les prochaines éliminatoires qualificatives pour les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. Le mérite de Chahinez Jami est grand puisqu'elle est la seule Tunisienne (messieurs et dames) à avoir atteint le podium sur les tatamis français. Cette performance est venue après une série d'échecs à tous les niveaux (mondiaux et opens). Il y a lieu de souligner que Faten Aïssa s'est classée à la 7e place. L'heure est maintenant de se mettre du travail si elle veut avoir une chance aux prochains Jeux méditerranéens. «Chahinez a beaucoup progressé mentalement. Cette médaille de bronze est venue au bon moment, surtout qu'elle n'a cessé de travailler durement», témoigne son sélectionneur Mohamed Amine Hasnaoui qui a fait déjà ses preuves. «Sans lui, je n'aurai jamais eu la chance de glaner cette médaille», a déclaré Chahinez Jami. La déception est venue de la part de la karatéka Boutheïna Hasnaoui qui s'est fait éliminer au 1er tour. Une prestation qui ne fait pas honneur à son statut surtout qu'elle vient de signer un contrat avec Citroën. Garçon : déception sur toute la ligne Jamais le karaté tunisien n'est tombé si bas. Pas de stratégie, une sélection engagée avec des éléments qui sont hors normes. Sur les 9 présents à Paris, seule Chahinez Jami a pu sauver la face avec... une médaille de bronze. Les athlètes sont entraînés par Saber Krioui (l'entraîneur qui a eu son diplôme de coach mondial grâce à un arbitre qui a passé les examens à sa place en Espagne). Depuis son arrivée du Koweït, le karaté tunisien ne cesse d'additionner les défaites. Il est à souligner que la dissolution de ce bureau fédéral sera dans quelques jours.