Un certain optimisme est affiché malgré la tension qui a marqué la dernière période. Comme prévu, la Fédération générale de l'enseignement secondaire a organisé ce jeudi 1er février son rassemblement devant le ministère de l'Education. Objectif : parvenir à transmettre son message à qui de droit pour désamorcer la situation dans le secteur de l'éducation. Vers 11h30 les enseignants se sont dirigés vers la place Mohamed-Ali (siège de l'Ugtt). Faut-il le rappeler, ce mouvement de protestation s'inscrit dans une série d'actions visant à pousser le gouvernement à concrétiser des accords conclus et à régulariser la situation de certains enseignants. Après une grève dans les collèges et les lycées le 6 décembre dernier, il a été programmé, outre ce sit-in, un boycott administratif qui consiste à ne pas remettre les notes à l'administration. Ceci aura pour conséquence de perturber la tenue des conseils de classes qui devrait commencer le 5 février. Interrogé à ce sujet, un syndicaliste pense que d'ici là il se pourrait qu'on parvienne à un début de sortie de crise. Il soutient, par ailleurs, que le ministère de l'Education n'a pas les mains libres et que tout se décide au niveau de la présidence du gouvernement. Pour lui, seul le démarrage de négociations entre les deux parties pourra débloquer cette crise. Les déclarations de ce syndicaliste sont, toutefois, empreintes d'un certain optimisme quant à l'issue du nouveau bras de fer entre le ministère et le FGES.