Le CSS a réussi l'essentiel en ramenant une victoire qui le relance dans la course pour la deuxième place Stade olympique de Gabès. Temps ensoleillé. Match à huis clos. Pelouse en bon état. Arbitrage de Maher Harabi. CSS bat ASG 2-1 (1-1 à la mi-temps). Buts de Ragoubi (6') et de Marzouki (73' s.p.) pour le CSS et Ali Abdelaziz Guechi (45'+3 s.p. pour l'ASG) ASG : Ben Saïd, Ben Brahim, Chaouech, Ben Aziza, Guechi, Saâyed, Agrebi, Kouassy (Mahjbi), Keïta, Jerbi (A. Darragi), Ameur (Kacem) CSS : Jridi, Mathlouthi, Zouaghi, Hnid, Amamou, Aouadhi, Karoui (Meriah), Ragoubi (Chaouat), Hamdouni (Ben Ali), Marzouki, Hannachi Il était clair que Ghazi Gheraïri n'était pas venu à Gabès pour privilégier la manière, mais pour rentrer en premier lieu avec les trois points. Objectif atteint pour les «Noir et Blanc» qui, bien qu'auteurs d'une prestation tout juste moyenne et parfois même en deçà du minimum requis, ont réussi à aligner un succès pas très probant mais bon pour la suite du parcours et, à coup sûr, pour le décompte final. Après une belle entrée en matière avec un but précoce de Ragoubi qui dévie de la tête dans un angle impossible pour Béchir Ben Saïd, suppléant de Ali Ayari, dès la 6e minute de jeu, les Sfaxiens baissent le rythme, économisent leur énergie et cherchent à gérer ce mince acquis plutôt que de le consolider. C'était jouer avec le feu avec un ensemble «Rouge et Noir» qui revient rageusement dans le match et se montre réellement menaçant. Après une frappe sur la barre transversale, une reprise sur le poteau droit de Jridi, l'ASG obtient avec mérite un penalty transformé imparablement par Ali Abdelaziz Guechi (45'+3). Ulcéré par la quasi nonchalence des siens, Ghazi Gheraïri, qui a auparavant laissé Yassine Meriah sur le banc pour une charnière new-look Hnid-Amamou, joue la carte Ben Ali-Chaouat pour forcer le sort de la rencontre. Carte gagnante puisque Ben Ali, assez remuant, oblige Guechi à la faute en pleine surface et permet à Marzouki de transformer imparablement le coup de réparation (73'). Carte gagnante puisque Chaouat fait le plus difficile, dribble le gardien Ben Saïd et rate d'un cheveu de faire le break, son tir s'écrasant au ras du poteau droit de la cage vide (90'+3).