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Le reggae est proche des battements du cœur
Rencontre avec Junior Tshaka
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 03 - 2018

Le chanteur Junior Tshaka fait partie des musiciens qui ont choisi le reggae pour s'exprimer. C'est un artiste suisse passionné par le continent africain depuis son jeune âge. Il se reproduit en Tunisie dans le cadre des festivités de la francophonie 2018. Il sera le 15 à Nabeul, le 16 à Sicca Jazz du Kef et le 17 au Mass'art. Nous l'avons rencontré.
On vous appelle un Rasta blanc, ce n'est pas très courant en Europe...
Il y en a plus qu'on croit ! C'est vrai que le reggae vient de la Jamaïque avec des connotations africaines et un message afro-centriste mais de plus en plus en Europe on a des artistes qui font du reggae. La tournée de Bob Marley en Europe dans les années 80 a marqué beaucoup de jeunes à l'époque.
Vous êtes très proche de l'Afrique : c'est un continent qui vous inspire ?
J'ai toujours été attiré par l'Afrique sans comprendre exactement la cause au début mais par la suite j'ai compris pourquoi ça me touchait et ça m'inspirait. La musique africaine m'attire spécialement. Les racines du reggae sont quand même africaines. C'est le reggae qui m'a attiré vers la culture africaine.
Le reggae est une musique née dans les années soixante et qui continue à avoir du succès dans le monde entier : par quoi expliquez-vous cela ?
C'est vraiment incroyable ! Je pense que lorsqu'ils ont créé cette musique ils étaient dans une démarche de liberté et de sincérité, dans une révolte pacifique que cela touche tout le monde. C'est dû également au rythme du reggae (Maya Bingui), issu des percussions africaines qui représentent un peu les battements du cœur qui touchent le public. C'est aussi une musique universelle qui aspire vers plus de justice et plus d'égalité.
On reproche au reggae d'aujourd'hui d'avoir perdu son âme et son côté militant même s'il a gardé son impact sonore...
Le reggae à évolué avec les différentes sociétés, mais il a eu sa crise d'adolescence. Les 20 dernières années en Jamaïque étaient particulièrement dures avec des problèmes sociaux et économiques et cela a débouché sur un reggae très dur avec des paroles très agressives, voire intolérantes, et ça a donné un reggae un peu «bizarre». Mais les fondations sont restées les mêmes et on parle depuis les années 2000 d'un reggae new roots où de vrais artistes se sont réapproprié les valeurs du début et essaient de remettre dans le reggae ses valeurs initiales.


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