Après le départ de Kadri, les Aghlabides prennent leur temps avant de choisir le nouvel entraîneur Depuis quelques semaines, c'est l'enfant du club Lassaâd Chriti qui a pris les commandes de la Chabiba en attendant la désignation d'un entraîneur. Les supporters aghlabides sont soucieux du destin de leur club. Ils s'attendent à la reprise de la sérénité à commencer par le choix du coach et le règlement des arriérés des joueurs pour terminer la saison dans la quiétude. En revanche, les responsables aghlabides n'ont pas encore bougé. Les difficultés budgétaires augmentent les soucis et l'absence des responsables inquiète. Cette situation a provoqué un vent de scepticisme chez les joueurs ; seulement la moitié des joueurs ont repris les entraînements. Une frange de supporters a appelé les dirigeants aghlabides à maintenir le choix de Chriti à la tête de l'équipe seniors pour des raisons évidentes. Cet enfant du club a une bonne connaissance de la réalité de l'équipe et sera capable de surmonter les difficultés. Il a une bonne connaissance des jeunes talents de l'équipe et il lancera certains éléments pour renforcer l'effectif au cours des prochaines journées pour les préparer à la saison prochaine. De plus, cet entraîneur a affiché son intention de continuer à travailler tenant en considération les difficultés budgétaires du club. Donc il sera une bonne affaire pour les Aghlabides. Pourquoi exclure les enfants du club ? Les supporters s'inquiètent de cette hésitation du choix. Cela rappelle l'exclusion des entraîneurs issus du club depuis des saisons. Hormis Khemaies Laâbidi au début des années 90 puis à la fin de la saison écoulée et Mourad Okbi depuis cinq saisons, les Aghlabides n'ont pas engagé d'enfants du club en dépit de leur bonne réputation en Tunisie ou ailleurs à l'instar de Habib Ben Romdhan, Noureddine Laâbidi et Hafedh Houarbi. Ces derniers sont souvent harcelés par les supporters et ils finissent par céder, notamment lorsque les résultats ne suivent pas et les dirigeants sont souvent sous l'influence des supporters. Le travail de l'entraîneur n'aurait jamais d'importance s'il n'y a pas de résultat. Certains ont été épargnés pour le rôle d'adjoint ou des entraîneurs dans des équipes divisionnaires, comme Guédhami, Jabbès, Chehaïbi et Mestiri. Beaucoup se sont orientés vers la carrière d'entraîneur, toutefois ils sont «interdits» d'être à la tête de l'équipe seniors kairouanaise. Malgré l'absence d'un entraîneur, parmi les prétendants au poste de coach, on ne trouve pas des enfants du club. On ne sait pas encore quand un enfant du club prendra les commandes de la Chabiba ?