Les accords de financement signés avec la Tunisie sont d'une valeur de 184 millions de dollars US. La séance de clôture de la 43e édition de la réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque islamique pour le développement qui a eu lieu, récemment, à Tunis a été une occasion pour la signature de plusieurs accords de financement. Ainsi, la banque en question s'est engagée à contribuer au financement de nouveaux projets de développement dans huit pays membres pour plus de 640 millions de dollars US. En effet, les accords de financement signés avec la Tunisie sont d'une valeur de 184 millions de dollars US contre 128 millions de dollars pour le Bengladesh, 121 millions pour le Bénin, 125 millions pour la Côte d'Ivoire, 25 millions pour la Gambie, 2.6 millions pour la Mauritanie, 56 millions pour le Soudan pour reconstruire la région du Darfour à l'ouest dans le cadre d'un programme efficace géré par ladite banque. Quant à Djibouti, il aura droit à une aide technique sous forme d'une subvention de 280 mille dollars. Intérêt pour le secteur privé Aussi, un protocole d'accord d'entente a été signé à cette occasion entre la Banque islamique pour le développement et le bureau des Nations unies des services et des projets (Unops). L'objectif est de renforcer la coopération avec ce bureau dans des domaines à intérêt commun, tout en renforçant la coopération dans des projets partagés. La banque a signé aussi un autre protocole d'entente avec le Croissant et la Croix-Rouges en vue de coordonner les efforts pour secourir les personnes en détresse et résoudre les problèmes à intérêt commun. L'autre protocole d'accord a été signé entre le Fonds de solidarité islamique et le Fonds El Aqsa géré par la BID pour coordonner les efforts dans certains sujets qui intéressent les deux parties. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Dr Bender Hajjar, président du Groupe de la BID, a souligné l'importance accordée par la banque au secteur privé, recommandant, cependant, la nécessité de trouver des ressources supplémentaires en vue de faire face aux demandes en constante augmentation dans les pays membres qui ont besoin annuellement de fonds d'une valeur de 700 milliards de dollars US au moins pour financer les plans et projets de développement. Ce montant dépasse les capacités financières de toute institution de financement internationale. L'orateur a insisté sur la poursuite de la BID du renforcement des dossiers brûlants comme ceux du chômage, du développement au profit des jeunes dans le cadre de l'inclusion économique des Etats membres. Il s'agit aussi de réaliser les projets de la santé, de l'éducation et de l'agriculture à travers des méthodes de financement intelligentes en vue de mobiliser davantage de ressources et satisfaire les besoins exprimés par les Etats membres. Le Conseil des gouverneurs de la banque a décidé la création d'un fonds de transition technologique dans les pays membres pour un capital de 500 millions de dollars US, et ce, pour y relancer le développement conformément aux objectifs de développement durable des Nations unies. La BID participe au capital avec un montant de 200 millions de dollars US alors que le reste sera mobilisé grâce à l'apport du secteur privé et des organismes non gouvernementaux dans les pays membres.