47 mille ouvriers de chantier revendiquent notamment une intégration dans la fonction publique et la régularisation définitive de leur situation stagnante depuis 2011 Face à ce qu'ils ont appelé le silence du gouvernement et son refus de tenir ses promesses en leur faveur, les ouvriers de chantier, dont le dossier bloque depuis des années, ont décidé d'entamer de nouvelles formes de protestation pour revendiquer leurs droits. En effet, selon un communiqué du collectif des coordinations régionales des ouvriers de chantier, des marches de protestation sont prévues pour ce jeudi 21 juin devant les sièges des différents gouvernorats pour réclamer la régularisation de leur situation stagnante depuis 2011 et notamment leur intégration dans la fonction publique. Le mouvement de protestation atteindra son point d'orgue avec un rassemblement sur la Place du gouvernement à La Kasbah, le 10 juillet prochain, destiné à faire entendre leur voix aux autorités afin qu'elles agissent pour faire évoluer leurs conditions de vie et de travail et améliorer l'organisation de la profession. Au total, ce sont 47 mille ouvriers de chantier qui revendiquent notamment une intégration dans la fonction publique et la régularisation définitive de leur situation stagnante depuis 2011. Ils estiment que le gouvernement n'a pas encore respecté ses engagements constitutionnels visant à éradiquer toutes les formes d'emploi précaire. Il faut rappeler que les ouvriers de chantier avaient observé, le 29 mars 2018, un mouvement de protestation devant le siège du gouvernorat de Tunis, mais aucun progrès n'a été enregistré au niveau du traitement de leur dossier.