Parmi les résultats attendus de cette action prévue dans le domaine de l'énergie éolienne, porter la puissance totale de 200 à 300 MW par anticipation des projets programmés pour la période 2021-2025, compte tenu des délais impartis pour la mise en œuvre des concessions qui peuvent aller de 3 à 5 ans La Tunisie a opté pour la promotion des énergies renouvelables pour diminuer la pression sur les énergies conventionnelles qui sont rares et coûteuses. Une partie des hydrocarbures est, en effet, achetée de l'étranger avec des prix fluctuants souvent revus à la hausse. En plus de l'énergie solaire, un intérêt est donné à l'énergie éolienne. La loi n°2015 sur les énergies renouvelables stipule, d'ailleurs dans son article 13, que tous les projets inscrits sous ce régime sont réalisés conformément aux principes de la concurrence, de l'égalité de chances et de la transparence comme cela est spécifié dans la législation en vigueur en matière d'attribution des concessions par l'Etat. Mieux encore, les contrats d'investissement afférents aux projets d'énergie renouvelable doivent être soumis à la commission spéciale à l'Assemblée des représentants du peuple. Quant aux conventions conclues dans le cadre de ces contrats, ils sont approuvés également par l'ARP. Le processus du régime de concession est considéré comme relativement complexe et exige le passage par plusieurs étapes et procédures, ce qui risque de rendre longs les délais nécessaires pour la mise en œuvre des projets sous ce régime. La concession concerne tous les projets de production d'électricité à partir des ressources renouvelables destinées à la satisfaction de la demande de consommation locale avec une puissance électrique installée dépassant les 10 MWc pour les centrales solaires photovoltaïques et 30 MW pour les centrales éoliennes. A noter que l'avis n°1/2016 publié par le ministère des Mines et des Energies renouvelables a fixé la capacité électrique à installer sous le régime de concession durant la période 2017-2020 à 100 MWc pour le solaire en photovoltaïque et 100 MW pour l'éolien. Il est impossible d'atteindre tous les objectifs fixés d'ici à 2020 pour l'éolien, compte tenu des délais pour les actions techniques qui sont assez longs. Lancer les processus dès maintenant et accélérer les programmes prévus s'avèrent indispensables. L'une des problématiques est l'identification des sites pour la mise en place des projets de concession. Parmi les résultats attendus de cette action prévue dans la domaine de l'énergie éolienne, porter la puissance totale de 200 à 300 MW par anticipation des projets programmés pour la période 2021-2025, compte tenu des délais impartis pour la mise en œuvre des concessions qui peuvent aller de 3 à 5 ans. Des terrains seront disponibles pour accueillir les projets de concessions éoliennes sécurisées au plus tard à la fin du troisième trimestre de 2018. Cette tâche est à la charge de la Steg qui déploiera des efforts en vue de rendre disponibles ces terrains dans un délai compatible avec le planning de réalisation des projets dans le cadre du régime de concession. Les contrats de concession sont signés pour des projets éoliens d'une puissance totale installée d'au moins de 300 MW ce qui permettrait de réduire les coûts de transaction et diminuer les prix du kWH proposés par les concessionnaires. Les procédures sont, en outre, appliquées conformément au décret n°96-1125 fixant les conditions et les modalités d'octroi de la concession de production d'électricité à des personnes. S'appuyant sur la commission technique des énergies renouvelables, les autorités publiques autorisent les privés à produire l'électricité sous certaines conditions.