Le coordinateur général du mouvement «La Tunisie en avant», le syndicaliste et ancien ministre Abid Briki, a affirmé hier que son parti est prêt à fournir les concessions nécessaires afin de rassembler les forces progressistes. Il a rappelé les efforts déployés par plusieurs dirigeants de l'opposition de gauche que la scène politique a perdus en faveur de la formation d'un grand pôle politique démocratique. Il a notamment cité Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, Abderrazak Hammami, Ahmed Brahim et Maya Jribi. S'exprimant lors d'une manifestation à Tunis marquant le premier anniversaire du parti et la clôture de ses rencontres régionales, en prévision de l'organisation de son congrès constitutif fin 2018, Briki a critiqué la détérioration de la situation économique et sociale dans le pays, illustrée par les coupures d'eau dans plusieurs régions, la cherté de la vie, la hausse de l'endettement et du taux d'inflation, ainsi que l'amplification de la corruption. De son côté, Nidhal El Euch, membre de l'instance constitutive du parti chargé de la jeunesse, a déclaré que «La Tunisie d'abord» porte beaucoup d'espoir dans l'unification de la gauche. Le parti vient d'achever une série d rencontres interrégionales à Mahdia, Gafsa, Sidi Bouzid, Jendouba, Sfax et Tunis. Des bureaux régionaux et locaux du parti ont été installés. La prochaine période sera marquée, selon un membre du comité constitutif du parti par la formation de coordinations régionales, et ce, avant l'organisation du congrès constitutif.