Avec l'été et l'affluence des estivants, cette belle ville côtière se trouve agressée de toutes parts On a beau faire des campagnes de propreté ici et là à Bizerte, rien n'y fait. La ville est jonchée d'ordures et gravats au pied des arbres, autour des bennes, sur les trottoirs, dans les caniveaux. Bref, partout, l'essentiel est de se débarrasser d'un sac-poubelle ou d'un tracteur de gravats encombrants. L'incivisme dépasse l'entendement dans la capitale du Nord. Avec l'été et l'affluence des estivants, cette belle ville côtière se trouve agressée de toutes parts. Même quand on balaye devant sa porte, on dépose la saleté devant celle des autres. Un comportement insouciant, irresponsable, égoïste, d'un autre âge, à bannir. Trop c'est trop! L'heure n'est plus à faire de la pédagogie à des citoyens qui ne sont plus corrigibles. On a installé de nouvelles bennes, on s'est procuré des camions de ramassage de toutes sortes de déchets à la Mairie de Bizerte, on a créé la police environnementale, les résultats sont restés les mêmes, c'est-à-dire mauvais. Il suffit de faire le tour du propriétaire à El Bhira, au Boulevard du 14 janvier, à Dhar El Kodia, à la Corniche sur la route panoramique, à la forêt de Nadhor vers El Montazeh El Rif... pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène. A notre avis, il faudrait prendre le taureau par les cornes pour éduquer les contrevenants au comportement bestial. Il faut appeler un chat un chat. En d'autres termes, l'autorité habilitée à faire appliquer la loi doit sévir. Trêve de laisser-aller, de laisser-salir. La vie en communauté exige des règles à respecter... Bizerte serait-elle devenue un vaste dépotoir à ciel ouvert? A méditer!