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«Trois battements de cœur» fait chalouper le public
Festival de Carthage
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 07 - 2018

22h00 au Théâtre romain de Carthage, contre toute attente, le public n'a pas rempli les gradins qui étaient à moitié vides.
C'est la soirée d'Abou, chanteur et compositeur égyptien de 38 ans, qui s'est fait connaître par une mélodie «Thalath daqat» qu'il a chantée avec l'actrice Yusra. Avec ses 100 millions de vue sur Youtube, la chanson est devenue vite le tube de 2017/2018. C'est sur la base de ce fulgurant succès panarabe que la direction artistique de la 54e édition du Festival de Carthage a programmé le concert d'Abou qui aurait pu à lui tout seul meubler la soirée.
Or, en première partie, une jeune première, Yasmine Ali, découverte sur Facebook comme chanteuse, a interprété durant 1h30 divers refrains du répertoire égyptien. Sans production personnelle, avec juste une belle voix, elle a osé affronter la prestigieuse scène de Carthage. Le public encore en forme en ce début de soirée lui a réservé un accueil chaleureux et a repris avec elle des refrains connus à l'instar de «Leyali ons» d'Ismahane, «Baladi» de Dalida, «Ya msafer wahdek» de Abdelwaheb, «La malama» de Warda, «Fi youm wa lila» de Mayada Henaoui, «Kalimet» de Magda Erroumi, «Barcha, barcha» de Saber Rebaï, «Lamouni ligharou minni» de Hédi Jouini et pour clore un fragment de «Atlal» d'Oum Kathoum. Une seule chanson personnelle «Tafaoul bi khir» écrite par Tamer Houcine, l'auteur de «Ta abel ness».
Yasmine Ali a mis tout son zèle et a visiblement dépassé le temps qui lui était imparti à tel point que Mokhtar Rassaâ, le directeur du festival, est monté sur scène pour faire signe au chef d'orchestre de terminer la prestation de la jeune chanteuse. Voila donc une chanteuse qui passe des réseaux sociaux à Carthage. Est-ce bien raisonnable ?
Après 10 minutes de repos pour permettre à l'orchestre d'Abou de s'installer, les gradins commençaient à se vider. Le reste des spectateurs attendaient fébrilement la chanson tube «Thalath daqat» qu'Abou a vite fait de servir dès son entrée sur scène. Une fois la chanson terminée, d'autres spectateurs ont quitté la soirée à tort d'ailleurs parce que l'artiste a offert une belle panoplie de son répertoire personnel. Par ignorance ou erreur de communication, Abou a été présenté comme l'auteur d'un seul succès et qu'il ne disposait pas de mélodies propres. Or, le chanteur, qui est aussi compositeur, a révélé l'étendue de son talent avec un contenu de programme au rythme jazzy. «Thalath daqat» n'est que la cerise sur le gâteau. Même les reprises de «Ahouak» de Abdelhalim Hafedh, «Hbibi tal Ghiyabek» de Férid Latrach ou encore «Sidi Mansour» de Saber Rebai ont subi des arrangements avec des thèmes musicaux modernes et enlevés.
«Je m'attendais au succès de «Thalath Daqat», mais pas autant. J'avais d'abord imaginé l'histoire de la chanson et j'en avais composé la musique, quand j'ai rencontré mon ami et poète Tamer Habib après un concert que j'ai donné dans la région d'el-Gouna. En moins de 5 heures, il a écrit le texte, inspiré par le paysage aquatique qu'offre cette magnifique région. Quand je suis rentré au Caire, quelques jours plus tard, j'ai enregistré la chanson en studio et insisté pour rencontrer Yusra et lui demander de chanter un couplet. Elle est tombée amoureuse de la chanson et a exaucé mon souhait», a déclaré Abou lors de la conférence de presse ayant précédé le spectacle.
Abou, chanteur et compositeur, a un bel avenir devant lui. Malheureusement, sa prestation à Carthage a subi les contrecoups d'un programme mal étudié. Fallait-il le faire accompagner d'une chanteuse qui n'a que la voix mais pas de production ? Pourquoi l'avoir mis en deuxième partie de soirée ? Et l'avoir cantonné à un seul tube entraînant et gai ?


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