Depuis la création de l'Organisation de la femme arabe Madame Leïla Ben Ali œuvre à promouvoir les droits de la femme à l'échelle arabe, faisant clairement connaître sa position lors des différents travaux organisés par l'OFA, quant à sa volonté de vouloir contribuer à améliorer la condition de la femme dans les pays arabes, appelant à faire du modèle tunisien un exemple à suivre. Lors de l'ouverture des travaux de la deuxième conférence de l'OFA qui se sont tenus à Abou Dhabi, Madame Leïla Ben Ali a appelé à la création d'une Commission de la femme arabe du droit international humanitaire, soulignant l'importance de doter la femme de mécanismes lui permettant d'exercer ses droits et ses devoirs, de protéger sa dignité et d'assurer sa sécurité, composante indissociable du concept de sécurité nationale arabe et de sécurité de l'homme. Cette commission a pour mission de soutenir les efforts internationaux, régionaux et nationaux en faveur de la protection, du respect et de la diffusion de la culture du droit international humanitaire au profit de la femme. Par la suite, l'accession à la présidence de l'Organisation a permis à la Première dame du pays d'engager une série d'initiatives, mettant au point de nouveaux programmes pour la promotion des droits de la femme arabe. Tirant profit de l'expérience avant-gardiste tunisienne et de la politique du Président Zine El Abidine Ben Ali dans le domaine des droits de la femme, Madame Leïla Ben Ali qui n'a cessé de réitérer son désir de faire prendre conscience aux sociétés arabes de l'importance des droits de la femme, à travers la consolidation des mécanismes de partenariat et de coopération, s'est particulièrement penchée sur les affaires de la famille. A l'occasion de la Journée mondiale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme, la présidente de l'Organisation a mis l'accent sur la nécessité d'établir des partenariats entre les institutions de protection de l'enfance et de la jeunesse afin de diffuser la culture de la non-violence à l'égard des femmes. Madame Leïla Ben Ali a, par ailleurs, souligné l'importance de mettre en place une stratégie arabe pour combattre la violence à l'encontre des femmes, stratégie qui a fait l'objet d'un atelier de travail arabe, l'année dernière, consacré à la mise en place de cette stratégie. Suite à la proposition du Chef de l'Etat de proclamer l'année 2010, Année internationale de la jeunesse, Madame Leïla Ben Ali a fait appel au Conseil supérieur de l'OFA afin de concevoir une stratégie visant à représenter la jeune fille arabe au Congrès mondial sur la jeunesse qui couronnera l'Année internationale de la jeunesse. Par ailleurs, au cours de la 4e réunion du Conseil supérieur de l'OFA, qui s'est tenue le 25 juin 2009, il a été décidé à l'unanimité, sur proposition de Madame Leïla Ben Ali de placer le 3e Congrès de l'OFA, sous le signe : «La femme arabe partenaire fondamental dans le processus de développement durable», au vu de la place importante qu'elle occupe dans les processus de développement durable. En outre, la proposition de Madame Ben Ali de créer la Commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire, présentée, lors du 2e Congrès de l'OFA à Abou Dhabi en 2008, a été adoptée à l'unanimité. Les réunions qui se sont tenues à Damas, du 21 au 23 décembre 2009, ont, d'ailleurs, permis de définir la mission de cette structure et d'annoncer son lancement. Madame Leïla Ben Ali a également proposé la création d'un Observatoire des législations sociales et économiques sur la situation de la femme, lors de la 4e réunion du Conseil supérieur de l'Organisation. Cela, en plus de l'édition de cinq numéros de la revue La voix de la femme arabe depuis la Tunisie et de la création d'un site web de la présidence tunisienne, de l'OFA dont l'objectif est de mettre en exergue les activités de l'Organisation. La présidence tunisienne, se poursuivra jusqu'à février 2011. Elle sera ponctuée par les travaux du présent Congrès. Un rendez-vous au cours duquel la Tunisie œuvrera à propulser l'action arabe commune pour l'identification des obstacles au développement du statut de la femme dans certains pays arabes et la promotion des droits de la femme à l'échelle régionale.