Après sa prestation peu convaincante en Coupe arabe face à Ittihad Alexandrie, la bande à Khaled Ben Yahia a pour mission de rassurer devant Al Ahly du Caire, notamment sur la forme du moment de certains joueurs, à l'instar de Mbarki et Moncer. Dans le subconscient de l'opinion publique sportive, les compétitions arabes, toutes disciplines confondues, n'ont pas un grand intérêt sportif. En football, les tournois arabes n'ont pas de vraie valeur sportive dans la mesure où ils ne sont pas reconnus par la Fifa. En ce sens, le seul attrait du Championnat arabe des clubs est d'ordre financier. C'est ce qui motive les équipes participantes, soit les prix alléchants que proposent les organisateurs de cette joute. En effet, la compétition est dotée de 6 millions de dollars pour le vainqueur et 2,5 millions de dollars pour le deuxième. Les autres clubs recevront également des récompenses selon leur parcours dans les éliminatoires. Une manne financière qui a poussé les clubs participants à aligner leurs formations-types, ce qui a élevé le niveau du Championnat arabe. Ceci pour dire qu'outre l'attrait financier, le Championnat arabe des clubs peut servir désormais de référence pour les entraîneurs afin de connaître les dispositions de leurs équipes par rapport aux championnats nationaux et, surtout, les compétitions continentales. Tout cela pour dire que la prestation décevante des hommes de Khaled Ben Yahia, il y a tout juste une semaine face à Ittihad Alexandrie, en dit long sur les dispositions de certains joueurs à quelques jours du démarrage du championnat et en prévision de la suite du parcours de l'équipe en Ligue des champions. Jéridi plus attendu que jamais ! Parmi les nouvelles recrues de l'été, figure Rami Jéridi. Formé à l'Espérance Sportive de Tunis, cet enfant du club a fait l'essentiel de sa carrière professionnelle en dehors du Parc Hassen Belkhodja où il a tout appris. Les supporters attendent sa première sortie officielle sous les couleurs « sang et or ». Rami Jéridi est en concurrence avec Moez Ben Chérifia. Sauf que ce dernier est de plus en plus contesté par les supporters qui attendent plus que jamais de voir jouer Rami Jéridi. Et il n'y a pas que Jéridi que les supporters et bon nombre d'observateurs attendent de voir à l'œuvre. Iheb Mbarki, qui revient d'une longue période d'inactivité suite à une blessure, est aussi attendu. Mbarki a pris part au dernier match amical disputé face à l'équipe saoudienne Al Ain. Il est temps que ce latéral droit reprenne la compétition officielle, d'autant que Sameh Derbali commence à donner des signes de fatigue. Un autre joueur qu'on aimerait aussi voir plus à l'œuvre. Il s'agit de Mohamed Ali Moncer dont le retour au Parc B après son séjour de six mois à Alexandrie a été une vraie réussite avant que lui aussi ne s'éloigne des terrains pour cause de blessure. Bref, Khaled Ben Yahia et ses collaborateurs doivent penser à donner du temps de jeu à ceux qui en manquent, l'arrière gauche Aymen Ben Mohamed en particulier. Ce joueur est « sang et or » depuis l'été 2016, mais on l'a rarement vu à l'œuvre. Il faut penser également à faire jouer Mohamed Amine Meskini. Le match face à Al Ahly du Caire, ce vendredi soir, est l'occasion ou jamais pour que bon nombre de joueurs s'acclimatent à l'ambiance africaine, d'autant que la rencontre s'apparente à une simple formalité. L'Espérance Sportive de Tunis ayant déjà assuré sa qualification au quart de finale de la C1 africaine.