Pour le spectacle, on aurait bien souhaité que le derby du Sud-Est (USBG-ASG) se déroule un peu plus tard. Le calendrier en a voulu autrement. Les deux équipes ont changé de staff technique et leurs effectifs respectifs sont métamorphosés et hétérogènes. Anis Boujelbène, d'un côté, et Hatem Missaoui, de l'autre, ont sûrement besoin de plus de temps pour que chacun puisse mettre en place un ensemble compétitif et capable de s'imposer parmi les grands. Les fans de l'USBG n'ont pas oublié Coulibaly, Boufalgha , Jaziri qui ont fait les beaux jours de leur équipe . Ceux de l'ASG ont toujours en tête le gardien Ali Ayari et le coach Skander Kasri. Quoi qu'il en soit , la page est actuellement tournée. Il faudrait penser à l'avenir. L'USBG n'a cessé de bien travailler à Ben Guerdane et ailleurs pour réussir un bon démarrage. C'est d'ailleurs l'avis de Boujelbène : «Le résultat du premier match sera déterminant pour le reste du parcours et surtout avant le prochain déplacement à Bizerte». Il faut signaler que trois matches amicaux n'ont pas suffi à mettre sur pied la formation type. Au fil des journées, l'USBG gagnerait plus d'homogénéïté et plus d'efficience. Cette fois, sur son terrain et devant son public, l'équipe n'a pas l'embarras du choix. Les trois points de la victoire ne devraient pas lui échapper. Pour cela, il faudrait que Boujelbène opte pour l'offensive. Zoghlami, Yahia et Jermain, bien soutenus et servis par Mejri, Ben Tarcha et Médnini, doivent trouver le chemin des filets. En même temps les Ben Hassine, Sellami , Abbès et Nefzi ou Hamdoun devraient fermer toutes les issues. L'adversaire, en revanche, ferait de son mieux pour ne pas rentrer bredouille à Gabès. Il renforcerait sa ligne arrière et essayerait de jouer la contre-attaque.