Nous avons eu le cas des Besbès et compagnie et vécu avec un certain malaise la polémique qui s'était enflée avec les mises au point et les assurances de bonne foi des uns et des autres. Nous venons d'apprendre que la Fédération tunisienne de natation a mis fin, sans prévenir, ni la nageuse, Alya Gara, ni son club, ni ses parents de la fin de la prise en charge d'une jeune qui était boursière dans le cadre d'un programme de sport étude en France. Considérant que nous ignorons le dossier technique, nous ne contestons aucunement la décision de la Fédération tunisienne de natation. Tous les critères qui ont motivé cette décision pourraient être inattaquables. Sauf le manque d'humanisme qui a fait qu'une jeune est maintenant sans aucune possibilité de poursuivre ses études, parce que tout simplement, non avertie à temps, elle a trouvé les portes des établissements scolaires closes. Les inscriptions, cela n'échappe à personne, sont régies par de stricts délais et les exceptions sont pour ainsi dire très difficiles. Toujours est-il que les responsables de la FTN (le président est un ancien nageur international), tout aussi bien que ceux qui sont en charge de l'élite, endossent une responsabilité morale et devraient agir pour l'intérêt de cette jeune, dont la mère, Senda Gharbi, a rendu d'éminents services à la natation tunisienne en tant que nageuse et en sa qualité de technicienne qui a longtemps servi ce sport et qui continue à être une de ses chevilles ouvrières. L'aider à s'inscrire pour ...poursuivre ses études est une obligation. Mettre fin au désarroi de toute une famille est un devoir. Messieurs de la FTN et du MJS agissez comme si c'était votre fille !