Montassar Louhichi a eu de la veine en empochant facilement trois points dans l'arène même d'un ASG loin de son niveau habituel Stade olympique de Gabès, assistance moyenne, pelouse moyenne, temps chaud, arbitrage de M. Nasrallah Jaouadi, CAB bat ASG (2-0), buts de Ounalli (3e et de Darragi 15e). Expulsion de Darragi (somme d'avertissements). ASG : Chaouya, Mezni, Bouslimi, Ghouma, Saïdi, Zrelli, Agrebi, Khlij, Hedhli, Mohamed Khalil Moulay, Seifeddine Jerbi CAB : Thamri, Mejri, Bousnina, Cissé, Watara, Darragi, Amdouni, Jebbar, Ben Choug, Ounalli, Médina. On s'attendait, côté gabésien, à une réaction d'amour-propre après la défaite de la journée inaugurale devant l'USBG. On a eu droit, au contraire, à un autre échec cuisant, un dur revers à domicile sous les yeux de fans «Rouge et Noir» incrédules et abasourdis. En quinze minutes, les visiteurs, conduits par un Montassar Louhichi qui connaît bien les lieux, sont parvenus à avoir raison des locaux et sceller tranquillement et en toute décontraction le sort de la rencontre. Zied Ounalli a ouvert le score (3e) et Abdelhalim Darragi, pièce maîtresse la saison écoulée de la «Zliza» et qui a préféré cette année rejoindre le coach Montassar Louhichi au CAB, a sonné le glas de son ex-équipe et lui a asséné le coup de grâce en doublant la mise (15'). En un quart d'heure de temps... Pour l'entraîneur Hatem Missaoui, le match était pratiquement fini dès son premier quart d'heure malgré les tentatives timides des siens de revenir au score. Ce deuxième passage à côté de la plaque du Carrelage en deux journées n'est pas une surprise avec une arrière-garde complètement remaniée, voire chambardée avec Chouaya dans les buts, Mezni et Bouslini sur les deux flancs et une charnière centrale pratiquement new-look et inexpérimentée composée du duo Ghouma-Saïdi, même si elle compte un seul rescapé dans ses rangs, Houssem Zrelli. Ce second match décevant résultat et manière a confirmé que Hatem Missaoui a mis les pieds dans un vrai sale pétrin et qu'il a bien du pain sur la planche par redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard.