Deux conventions de partenariat ont été signées, hier, en marge du Forum international sur les PPP. Une première entre la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et le ministère des Finances; et une deuxième entre la Banque africaine de développement (BAD) et l'Instance générale des PPP. Cette instance a été nouvellement créée pour se consacrer à la préparation des projets soumis pour le partenariat public et privé. Selon son président, Atef Majdoub, la convention avec la BAD consiste en un soutien financier pour le recrutement d'experts et pour accompagner l'instance et les ministères pour la bonne préparation des projets, avec un coût de 510 mille dollars comme première étape. Pour Ridha Chalghoum, ministre des Finances, la convention avec la CDC permettra de mieux cadrer l'investissement, surtout dans l'infrastructure, estimant qu'un grand espoir est placé dans les investisseurs tunisiens pour contribuer au financement des projets présentés lors du forum. Le ministre a indiqué que la Tunisie vit une étape importante avec le retour de la croissance. «Mais ceci nécessite des moteurs de relance, dont l'un est l'investissement. Le gouvernement joue son rôle pour soutenir l'investissement mais il y a urgence d'accélérer le rythme. Les expériences internationales ont prouvé que le PPP, qui est construit correctement au niveau de l'étude et de la capacité de mise en œuvre, est très avantageux», a-t-il estimé. Il a souligné que les projets présentés sont prêts pour le financement, indiquant que la réalisation par l'Etat pourrait prendre jusqu'à cinq années; mais avec le secteur privé, ils pourraient être réalisés plus tôt afin de créer plus d'emplois et plus de croissance. «L'investissement en Tunisie est un investissement pour l'avenir. Les problématiques de la période transitoire sont derrière nous. Nous avons des jeunes bien qualifiés et mobilisés. Il faut que l'Etat et tous les acteurs travaillent à améliorer l'environnement pour que les investisseurs viennent en Tunisie», a-t-il lancé.