Les Etoilés retrouvent le moral avec une qualification acquise en première mi-temps ESS : Bdiri-Kechrida-Abderrazak-Ben Aziza-Jemal-Aouadhi-Trabelsi-Chikhaoui (Ben Ouanès)-Belarbi (Hannachi)-Msakni-Maraï (Chermiti). Buts marqués par Saddam Ben Aziza 7' et 22' et Amr Marrai 39' pour l'ESS et Khaled Dardour 40' pour Ramtha SC. Chiheb Ellili avait l'obligation de réagir après le fiasco devant l'EST en ligue des champions, en jouant en Jordanie contre Arramtha. La qualification était déjà en poche depuis la facile victoire de l'aller à Sousse. Mais cette Etoile devait faire quelque chose pour se rassurer et rassurer son public. L'adversaire, entre l'aller et le retour, n'avait pas de grandes qualités et ne présentait pas une menace pour notre représentant. Cela s'est confirmé hier avec une convaincante et facile victoire acquise pratiquement dès la première mi-temps. Chikhaoui a commencé le match avec un rôle de régisseur en appui à Maraï qui a suppléé Chermiti. Bdiri, encore très hésitant malgré son potentiel, a relevé Krir dans les bois, alors que Trablesi a remplacé Ben Amor. Une autre disposition tactique et d'autres choix avec un 4-2-3-1 où Chikhaoui et Msakni créaient le jeu pour un Maraï mobile et qui a cherché la profondeur avec ses appels incessants. La domination et la supériorité de l'ESS se sont concrétisées dès les premières 20' du jeu sur deux corners (arme ratée contre l'EST surtout au match retour). Et c'est Saddam Ben Aziza qui a été le buteur heureux à deux reprises. La première à la 6' avec une tête profitant de la mauvaise sortie du gardien jordanien, alors qu'à la 21', il mettait plus facilement sa tête devant des filets vides pour doubler la marque et rassurer ses équipiers sur la qualification. A 2-0, les Jordaniens ont pris confiance en leurs moyens profitant de l'hésitation de la défense étoilée et surtout Bdiri qui n'a pas encore les repères d'un gardien confiant et déterminant. Sans être menaçant, Arramtha jouait sur les pertes de balle des Etoilés, mais c'est encore l'Etoile, plus réaliste, qui tue le match à 30' grâce à Maraï. L'Egyptien, rapide avec ses appels, profite d'une passe intelligente de Chikhaoui qui déjoue la ligne et permet à Maraï de marquer le 3e but. Le match s'est presque terminé malgré un but jordanien de Dardour sur une mauvaise sortie de Bdiri à la 40'. Un but pratiquement offert de la part d'une ESS qui gérait le match à sa guise malgré des tentatives plus dangereuses de la part d'Arramtha. Il n'y avait pas photo et les événements de la seconde mi-temps n'ont pas apporté quoi que ce soit. Maraï ci et là ! L'ESS, rassurée sur sa qualification, essayait de gérer son avance et de jouer à l'économie. Chiheb Ellili a joué la carte de Hannachi à la place de Belarbi. Les joueurs d'Arramtha se montraient plus audacieux, mais l'ESS, grâce à son bloc et ses joueurs de métier, fermaient les issues à ses seize mètres. Jemal (60') qui a vu sa balle écraser le montant droit, et surtout Maraï à la 65' quand il se présenta seul face au gardien d'Arramtha, pouvaient alourdir la note pour l'ESS mais manquaient d'adresse et de précision. A noter la bonne prestation de Maraï, mobile et dangereux avec ses mouvements et appels au cœur de la défense adverse. Pendant 80', l'Egyptien a mieux joué que Chermiti dans le rôle d'attaquant de pointe, et donné plus de solutions pour les milieux et pour Chiheb Ellili. Les changements opérés ont apporté plus de dynamisme à l'attaque étoilée, mais encore une fois ce n'est pas le match référence pour voir si les Etoilés ont gagné en solidité. La qualification aux huitièmes de finale est bonne à prendre surtout après la déconvenue de la ligue des champions. Un Maraï en bonne forme, un Chikhaoui prometteur dans le rôle de régisseur et un moral soigné, c'est tout ce qu'on peut dire sur cette qualification facile de l'ESS. En attendant toujours mieux de ce groupe de joueurs à la disposition d'Ellili.